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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1420, "BERNIÈRES-SUR-MER des origines à la Révolution", "Hervé Leguillon", "2001, réimpression de l'ouvrage paru en 1927", "Format 14 X 20. 208 pages", 158, "", 4, "Les Berniérais d'aujourd'hui désireux de se rappeler toutes les richesses de leur passé et les estivants pourront mettre, grâce à Hervé Leguillon, des noms, des dates, des informations précises sur les lieux et les édifices qui les charment. Les uns et les autres apprendront ou redécouvriront que cette région qui bénéficie d'une terre fertile et d'un accès immédiat à la mer a été habitée par l'homme, depuis fort longtemps : on a retrouvé en effet dans la région des instruments de fer, de bronze et même de pierre qui attestent de l'ancienneté des activités humaines en cet endroit où la terre et la mer sont nourricières. Les Romains qui lui donnèrent le nom de Grannona en firent effectivement un grenier et leurs successeurs saxons qui défendirent ce pays, où ils s'étaient implantés, contre les Huns, poursuivirent dans la même voie, en ne changeant que le nom : et Grannona devint Barn ; mais les Normands, nouveaux occupants, y ajoutèrent, eux, un élément nouveau et fondamental, son église.
Impossible de contempler cet édifice magnifique qui crût et embellit pendant deux siècles, avec son clocher qui pique en plein ciel, sans imaginer la ferveur qui l'a engendré, la vie paroissiale intense qui l'a entouré, avec le cimetière, les écoles, le presbytère, les bâtiments de la Dîme et vers Courseulles, la léproserie. Et que dire de ces prêtres si dévoués, soutenus par le conseil de fabrique et par les riches confréries qui agissaient au nom du trésorier de la cathédrale de Bayeux, vrai seigneur de Bernières. Mais il y eut aussi le combat de la mer contre la terre : la forêt recouverte, les rochers rongés peu à peu et transformés en un chapelet d'îles, la Seulle ensablée au début du XVIIe siècle et le port qui disparaîtra à son tour, les bateaux de pêche et de cabotage étant désormais abrités à Courseulles.
La terre, elle, demeure impérissable : avec ses champs, ses herbages, ses cultures variées ; la prospérité agricole pourvoit à tout.
C'est elle qui remplit les greniers de la dîme, permet de louer les terres royales, dote le village d'une aisance qui fait des envieux ; au point que des gentilshommes viennent s'y installer parmi leurs paysans, se lancent dans une compétition fiévreuse pour agrandir sans cesse leurs domaines et font bâtir des demeures seigneuriales. A la veille de la Révolution, Bernières, l'Arcadie normande porte bien son nom : « Église remarquable, village aisé, rues spacieuses, domaines prospères, campagne fertile... » Avec des noms de rues particulièrement évocateurs : ruette Cocadeville, chemin de Dessus, rue de l'Épinette, rue de la Follerie, chemin du Village au Verger, chemin de Courseulles à la Rive et les dunes de Dessous la mer devenues ensuite Rive-Plage...
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