Livre[0] = new livre(1468, "SOISSONS (Arondissement de) - LES ÉGLISES DE CHEZ NOUS - Tome III - Pont-Arcy à Vuillery", "Étienne Moreau-Nélaton", "2001, réimpression de l'ouvrage paru en 1914", "Format 20 X 30. 448 pages", 326, "", 4, "Peintre, collectionneur et historien d'art, Étienne Moreau-Nélaton (1859-1927) a consacré toute son existence à la défense et à l'illustration de la beauté sous toutes ses formes et plus particulièrement à la peinture, à la sculpture et à l'architecture. Ici, dans cette oeuvre monumentale, intitulée Les Églises de chez nous, son combat esthétique prend une importance singulière : les trois volumes qui la composent restituent, en effet, aux lecteurs de ce début du troisième millénaire, le patrimoine archéologique intégral de Soissons et de tout son arrondissement, en ce qui concerne les édifices religieux ; un témoignage irremplaçable, puisqu'il fut publié avant la Première Guerre mondiale, si destructrice pour les oeuvres d'art. Tous les amoureux de la pierre et du sacré y trouveront leur compte.
Dans le volume III, les localités concernées sont les suivantes : Pont-Arcy, Presles-et-Boves, Puiseux, Ressons-le-Long, Retheuil, Révillon, Rozières, Saconin, Saint-Bandry, Saint-Christophe-à-Berry, Saint-Mard, Saint-Pierre-Aigle, Saint-Remy-Blanzy, Saint-Thibault, Sainte-Marguerite, Salsogne, Sancy, Septmonts, Serches, Sermoise, Serval, Soissons (cathédrale, Saint-Jean-des-Vignes, Saint-Léger, Saint-Médard, Saint-Pierre-au-Parvis, Saint-Vaast, Sainte-Eugénie), Soucy, Soupir, Taillefontaine, Tannières, Tartiers, Terny-Sorny, Vailly, Vasseny, Vaudesson, Vauxbuin, Vauxceré, Vauxrezis, Vauxtin, Venizel, Vézaponin, Vic-sur-Aisne, Vieil-Arcy, Vierzy, Villemontoire, Villeneuve-Saint-Germain, Villers-Cotterêts, Villers-en-Prayères, Villers-Hélon, Villesavoye, Vivières, Vregny, Vuillery.
L'oeuvre présentée ici, à dominante iconographique, laisse aux commentaires la place indispensable qui leur revient : chaque notice contient une description très précise du monument choisi, dans son aspect extérieur et dans les divers éléments qui en composent l'intérieur, avec des références aux planches qui, de leur côté, sont dotées de légendes indiquant les différentes parties de l'édifice photographié. Clocher et façade, portail latéral et collatéral nord, nef et choeur, statues et christs, châsses et tableaux, piliers et fonts baptismaux, dalles funéraires et vitraux...
L'auteur, assez profondément touché par la caducité de ces merveilles architecturales, pour écrire que « les édifices du culte s'acheminent à grands pas vers la ruine. S'occupe-t-on d'arrêter leur déclin, un sentiment trop vif de leur beauté défunte paralyse les mains qui s'efforcent de panser leurs blessures », est cependant convaincu que leur pérennité est nécessaire à notre propre survie et que les données techniques qu'il nous communique, « sans visées savantes », ne sont pas des indications superflues ou purement culturelles, mais un réel habillage poétique.")