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Monographies des villes et villages de France
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1563, "SAINT-JEAN-DE-BRAYE (Recherches historiques sur)", "l'abbé Patron", "1996, réimpression de l'ouvrage paru en 1864", "Format 14 X 20. 114 pages", 120, "", 4, "Braye est un nom celtique qui désigne un endroit humide arrosé par des cours d'eau ou « baigné par des rivières ». Jadis, entre la Loire et les collines de Saint-Jean-de-Braye, il y avait une prairie où couraient des ruisseaux, ce qui explique la dénomination du lieu. Tout l'aspect du pays a donc entièrement changé. « Le dernier reste de la prairie, qui existait encore au commencement de ce siècle vis-à-vis l'ancienne abbaye de Saint-Loup, contenait un marais dont les vieillards ont gardé le souvenir. » Jeanne d'Arc passe par Saint-Jean-de-Braye et par le fort Saint-Loup, « théâtre de son premier fait d'armes », avant de gagner Orléans. C'est la prise de cette bastille qui permettra la délivrance de la ville et les victoires qui ont suivi. Un siècle plus tard, les protestants pillent l'église de Saint-Jean-de-Braye et le couvent de Saint-Loup avant de se réfugier dans les châteaux de leurs partisans. Il ne reste de leur présence dans la région, au début du XIXe siècle, que les « débris d'un édifice abandonné... un temple protestant bâti à cette époque ».
Le Nôtre a, dit-on, possédé la demeure de la Fosse-Belaude, « ainsi nommée à cause des belles eaux claires que renferment ses bassins »; son chef-d'oeuvre étant cependant le parc du château de Coquille, propriété appartenant à la famille de Gallifet, dont l'un des membres s'illustrera au siège de Puebla, pendant la guerre du Mexique. La Révolution n'épargne pas Saint-Jean-de-Braye : les religieuses sont expulsées du monastère qui est vendu et en partie détruit, la chapelle de la Fosse-Belaude est pillée, mais « cette paroisse ne fut point souillée par tous les excès que l'on vit autre part », même si l'église est alors changée en temple de la Raison.
Au XIXe siècle, l'église et les chapelles sont rendues au culte, des écoles sont créées, « la prospérité du pays s'accroît tous les jours, due à la fertilité du sol, à la beauté du site et surtout au travail intelligent et courageux des habitants. (...) Dans les quartiers de Vaumimbert, des Avaux et sur la route de Pithiviers, on ne compte pas moins de trente maisons de campagne , le château de Miramion et les villas de la Braye, de la Corne, de Fouille-Pouchette, du Petit-Bois, de la Gerberie... »
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