1595, "BOUILLÉ-SAINT-PAUL (Monographie de la commune de)", "Alexandre Chouc", "1996, réimpression de l'ouvrage paru en 1902", "Format 15 X 24. 190 pages", 184, "", 4, "Les seigneurs de Bouillé-Saint-Paul prirent part à la première croisade comme compagnons d'armes d'Herbert II, vicomte de Thouars. De tout temps, ils suivent la politique de leur suzerain et combattent tantôt pour et tantôt contre l'Angleterre, la période la plus terrible étant la guerre de Cent Ans. Alexandre Chouc dit des habitants de la commune qu'ils « consultent plus volontiers les guérisseurs de toutes sortes : sorciers, somnambules, juges à l'eau, que le médecin ». Depuis toujours, il y a des tisserands, des cordonniers, des hôteliers, des tailleurs d'habits... On cultive la vigne au fief de la Folie, au clos de la Relandière, à la Trahanderie. La châtellenie de Bouillé-Saint-Paul était l'une des plus importantes du duché de Thouars. Le domaine est en possession de la famille Fleury au XIVe siècle. Avant 1321, on connaît Hardouin de la Grézille. En 1447, Charles VII octroie au seigneur le droit de fortifier le château. En 1744, la châtellenie passe à Louis-Bretagne Dominique-Charles de Rohan-Chabot, prince de Léon et pair de France. Le plus ancien document consulté sur l'église remonte au XIIIe siècle. L'édifice d'origine fut incendié au début des guerres de religion, puis rebâti en 1580. L'auteur nous donne la liste des curés de Bouillé-Saint-Paul depuis 1442. Situé en dehors du pays soulevé et à quelque distance des chemins qui conduisaient les insurgés à Thouars ou à Saumur, le bourg ne connut pas toutes les horreurs de la guerre civile. Au XIXe siècle, la famille de la Marque s'installe à Preuil, très respectée de la population de Bouillé. Sous le nom de Lamarque, René-François deviendra sous-préfet de Vendée en 1813. Ce sont là quelques bribes d'histoire telles qu'on les trouve dans cette monographie classique et très complète sur Bouillé-Saint-Paul. |
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