"1707", "LOYE (Notice sur La vieille)", "André Pidoux de la Maduère", "1998, réimpression de l'ouvrage paru en 1893", "Format 14 X 20", 86, "", 4, "Plusieurs interprétations ont été données à l'étymologie de La Vieille-Loye : l'une déclare que le mot Loie vient de Logia, petite maison ou logis, parce que les comtes de Bourgogne possédaient une maison dans la forêt pour leurs relais de chasse ; l'autre prétend que Logia désigne un magasin destiné à recevoir des marchandises, et que l'établissement de bureaux de péage sur la route de Dijon à Saint-Maurice d'Agaune obligeaient les marchands à déballer, trouvant à Vetus Logia et Nova Logia des entrepôts. Dès le XIe siècle, La Vieille Loye existe officiellement, apparaissant dans une charte de Raymond, fils du comte de Bourgogne (futur roi de Castille), qui du vivant de son père gouvernait une partie de la Franche-Comté. En 1147, le comte Raynaud III cède aux bernardines d'Ounans une place dans la partie de la forêt de Chaux dite la « Vieille-Loye », et les autorise à bâtir une grange avec droits d'usage et de pâturage. La construction du château fort de La Vieille-Loye, depuis longtemps disparu, remonte à une époque fort reculée, puisqu'il apparaît déjà abandonné à la fin du XIVe siècle. A cette époque, Jean sans Peur, duc de Bourgogne, ordonne de le réparer par lettres patentes datées de Malines le 17 juillet 1407. L'écuyer de cuisine de la reine de Castille, en récompense de services rendus par lui et ses ancêtres, reçoit de l'archiduchesse Marguerite d'Autriche une place dans la forêt de Chaux, au voisinage de la chapelle Notre-Dame de La Vieille-Loye, avec le droit d'y construire une maison, de couper du bois vif et mort, de jouir de la « vaine pâture pour ses bestiaux et de la vive pâture pour ses porcs ». Les habitants de La Vieille-Loye, comme ceux des communes voisines de la forêt de Chaux, ont eu de temps immémorial des droits dans cette dernière, tant pour leur chauffage et leurs constructions, que pour faire paître leurs troupeaux. C'est en 1506 que Marguerite d'Autriche permet l'établissement d'une verrerie. L'usine est édifiée au lieu-dit La Vieille-Verrerie et y demeure jusqu'en 1636. Suite à des différends avec les autorités concernant les conditions d'exploitation du bois pour le fonctionnement des fours, le Conseil d'État prononce le 8 août 1724 l'interdiction de la verrerie. Quelques-uns des nombreux aspects de l'histoire de La Vieille-Loye, à découvrir par tous les amateurs du passé de la localité. |
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