1751, "CHILLY-MAZARIN (Notice sur)", "Patrice Salin", "1999, réimpression de l'ouvrage paru en 1867", "Format 14 X 20. 318 pages", 268, "", 4, "Il fallait être un historien dans l'âme, friand de gageures et de défis à relever, pour entreprendre et mener à bien le travail que nous présentons ici sur un lieu qui a longtemps abrité une demeure royale et dont la destinée a été brutalement interrompue au début du XIXe siècle. C'est plusieurs décennies après la destruction du château (1821) qui concluait tragiquement un destin prestigieux de près de huit cents ans et en effaçait toutes les traces, que l'auteur décidait d'écrire cette monographie de l'impossible ; désireux de faire revivre « la splendeur passée de ce petit pays », de « jouir de l'art de nos pères, de voir vivre leurs oeuvres dans l'intégrité de leur existence originelle », il constate qu'il ne reste plus rien de l'antique château de Chilly, demeure élue par nos rois, remplacée au XVIIe siècle par la « fastueuse habitation du marquis d'Effiat », elle-même détruite par un régisseur cupide deux cents ans plus tard. Contraint de se limiter à un travail d'archives, ce passionné d'art entreprend une compilation gigantesque pour retrouver tous les éléments d'information nécessaires à la restitution du passé et pour renouer les fils de cette destinée grandiose. C'est au prix de ce labeur considérable qu'il mène à terme cette oeuvre de référence unique sur Chilly-Mazarin, le château, l'église et le village. Doté en outre d'une plume alerte qui donne vie et charme à ce qui ne pourrait être que pesant et didactique, Patrice Salin ne réussit pas seulement à recréer le passé prestigieux de Chilly, ab nihilo (ou presque), mais il nous entraîne aussi sur des chemins inconnus de nous avec le concours de mémorialistes aussi talentueux que Froissart, Mme de La Fayette et Fontenay-Mareuil. Un livre qu'on ne se lasse pas de lire (et de relire) pour le plaisir et de consulter quand on est un amoureux du passé. |
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