1762, "QUESSY passé et présent", "Maxime de Sars", "1999, réimpression de l'ouvrage paru en 1935", "Format 14 X 20. 174 pages", 158, "", 4, "On trouve le premier seigneur de Quessy au Xe siècle : le comte Amoul était un puissant personnage dont le grand-père, Baudoin Bras-de-Fer, avait enlevé la fille du roi Charles le Chauve. Ce rapt, suivit d'un mariage, valut à sa descendance le prestige d'une origine carolingienne. Etienne de Nemours, évêque de Noyon, fonda à Quessy un prieuré au XIIe siècle qui fut détruit par l'incendie des protestants en 1771. Louis-Antoine Crozat, en 1732, obtint la concession de la propriété du canal à perpétuité. Le comte Maxime de Sars décrit minutieusement dans cet ouvrage la Révolution à Quessy, et donne le nom de tous les habitants qui jouèrent un rôle notable. En 1815, Quessy subit de plein fouet l'invasion prussienne. Sa population ne cesse de croître : elle passe entre 1801 et 1901 de 169 à 1 204 habitants, grâce à l'industrie, et surtout au chemin de fer : la gare de Quessy devient une des plus importantes du réseau entre Paris et Saint-Quentin ; de vastes ateliers de construction sont élevés, et les voies de garage s'étendent alors sur plus de 3 kilomètres. Une nouvelle maison commune doit être construite en 1857 ; en 1864, c'est une école de filles. En 1870, les Prussiens envahissent Quessy, Vouël, et les environs. La paix revenue, on construit une école maternelle en 1887. En 1914, la ville se vide de tous ses hommes qui sont mobilisés. La commune est occupée pendant deux ans par les troupes allemandes. Le 17 février 1917, les habitants sont sommés de s'exiler et les habitations sont mises à sac. « La région de Quessy avait été trop méthodiquement détruite pour permettre à des hommes d'y vivre avant le printemps ». En 1919, des baraquements en bois commencent à être construits. Dès le début du XIXe siècle, une usine d'extraction et de fabrication d'alun est fondée par Saint-René Jacquemart ; elle sera fermée en 1883, ruinée par la concurrence italienne. Frédéric Jacquemart remet en état les terres du château de Liez. Il est l'un des fondateurs et vice-président de la Société d'Agriculture de France. En 1859 il crée une sucrerie et une raffinerie sur l'emplacement du château de Liez détruit par un incendie. En 1891, René Jacquemart fonde un établissement horticole, les Forceries de l'Aisne, qui permettra par son système de chauffage perfectionné d'obtenir des fruits en toute saison. Autant de détails qui font de cet ouvrage la référence absolue sur l'histoire de Quessy. Une fois de plus, Maxime de Sars nous permet avec certitude et émotion de découvrir le passé d'une ville de l'Aisne à travers une monographie remarquable. |
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