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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1815, "PETRUCIA-PEYRUSSE. Histoire politique, administrative, économie et sociale d'une commune française", "Paul Gleyrose", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1900", "Format 14 X 20. 292 pages", "35e", "", 4, "Un site aussi impressionnant que celui de Peyrusse-le-Roc, situé à une altitude de 465 m, avec les vestiges anciens et imposants du Rupes Peruciae et ses chemins de randonnées, eux aussi haut perchés, possède, aujourd'hui encore, en ce début de 3e millénaire, une force d'évocation saisissante. Celle-ci est encore plus sensible pour quelqu'un qui, comme l'auteur de cet ouvrage, a des liens ancestraux avec cette localité, autrefois place forte redoutable, « nid d'aigle entouré d'une enceinte fortifiée » ; on trouve, en effet, dans les Pièces justificatives de ce livre, un Gleyrose notaire en 1598, un sieur Jean-Louis Gleyrose, praticien, en 1778, et un citoyen Gleyrose, maire, en 1793. Ici, les liens du sang nourrissent l'émotion esthétique et la passion du chercheur et nous ne nous étonnons plus que Paul Gleyrose, le descendant des précités, nous présente ici une monographie aussi dense qui englobe l'histoire de Petrucia-Peyrusse, des origines préhistoriques jusqu'à l'année 1900, avec ses couleurs d'épopée (rôle capital de la cité dans la guerre contre les Anglais), mais aussi ses aspects démographiques, économiques et sociaux (indigence d'une partie des habitants, après 1789, et « défaut de relations » avec les villages environnants) et un portrait complet et détaillé de la petite commune, à la fin du XIXe siècle, autrefois important chef-lieu de bailliage royal, dans une vision lucide et contrastée toujours fidèle aux documents d'archives.
Longtemps la ville, au site privilégié, nommée dans les actes officiels, tantôt Oppidum Petruciae, Villa Petruciae, Rupes Peruciae ou Castrum Petruciae, tire sa puissance de sa topographie, même si c'est au prix de guerres quasi incessantes, du VIIIe siècle (siège de Pépin le Bref), jusqu'au XVIe (attaque sans succès des calvinistes en 1568), en passant par des actes de résistance armée contre les agents de la royauté (XIIe siècle), la guerre des Albigeois (début du XIIIe siècle), le long conflit qui oppose la France à l'Angleterre (XIVe siècle) et la lutte des deux factions rivales, les Bourguignons et les Armagnacs (XVe siècle). Relevant directement des comtes de Rouergue, en raison de sa situation de place forte, elle verra son sort lié au leur (à partir de 849) jusqu'à ce que la souveraineté royale s'impose, avec Hugues Capet et ses descendants. Mais à partir du XVIe siècle, déchue de son rang de place forte (découverte de la poudre, progrès de l'artillerie, régions pacifiées tout autour), Peyrusse verra son activité diminuer jusqu'en 1789, alors que les charges fiscales, elles, s'alourdissent. L'abolition des privilèges est accueillie avec joie par les habitants, mais « aucune goutte de sang ne fut versée (dans la ville) pendant la Révolution ». En 1848, la vie communale « semble recevoir une certaine impulsion », les voies de communication s'améliorent : Peyrusse la superbe, pittoresque village aveyronnais, devient, peu à peu, un flamboyant oriflamme du passé.
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