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Monographies des villes et villages de France
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1817, "COTIGNAC (Histoire de la commune de)", "Octave Tessier", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1860", "Format 14 X 20. 362 pages", "44e", "", 4, "Face au site imposant de Cotignac, constitué par une falaise rocheuse gigantesque, surmontée de deux tours d'origine mystérieuse, une ville au patrimoine architectural exceptionnel et un environnement naturel prolifique, quel historien ne serait saisi du désir de se tourner vers le passé et de retrouver le processus de gestation de cette cité ? C'est le cas d'Octave Tessier, membre de la Société des sciences, arts et belles-lettres de Toulon, qui retrace ici l'histoire de cette « ville privilégiée », où se produisirent, rapporte la tradition, deux miracles (l'apparition de la Vierge et de saint Joseph), consacrés par l'érection de deux chapelles, dont l'une est la célèbre Notre-Dame-de-Grâces, fondée en 1519, qui fut longtemps un lieu de pèlerinage. Cependant, c'est plusieurs siècles auparavant que la cité s'était formée autour du château de Cotignac qui appartint d'abord à la maison de Castellane, puis devint une baronnie (sous Guillaume de Cotignac), avant d'être la possession des Pontevès, des Simiane et du duc de Bourgogne, prince de Condé. La ville bénéficie de franchises dès le XIIIe siècle, mais les premiers actes officiels qui témoignent de son titre municipal datent de 1493 et de 1521.
En réalité, il faudra du temps pour que la municipalité s'affirme face aux exigences seigneuriales, le comte de Carcès (par exemple) multipliant les conflits et les procédures judiciaires à son endroit, même en 1660, année de la visite de Louis XIV, dont la naissance avait été annoncée à Cotignac, 22 ans plus tôt, par le frère Fiacre, à Anne d'Autriche, après une (seconde) apparition de la Vierge. A l'époque, les Cotignacéens sont très croyants : ils sonnent les cloches de l'église pour dissiper les orages, demandent au Seigneur de chasser les insectes qui s'abattent sur les récoltes et laissent pourrir la viande du boucher pour respecter les consignes de jeûne général. Est-ce pour saluer cette ferveur que Dieu leur envoie progrès et prospérité à la fin du XVIIe siècle (augmentation des ressources de la commune et de la population, embellissement de l'église) ? Difficile d'être formel à ce sujet, tant le début du siècle suivant est catastrophique (invasion des Savoyards, hiver rigoureux, famine et misère) ; seul bonheur relatif : Cotignac échappe à la peste qui ravage Marseille et ses environs (1720). Deux foires sont établies (1746) pour restaurer les finances de la communauté, mesure qui intervient au moment même où les Autrichiens envahissent la région. La Révolution qui donne lieu à des luttes inexpiables reporte au XIXe siècle le retour de la prospérité, les fourrages, l'huile, le vin et les figues, les tanneries et les filatures de soie constituant l'essentiel des ressources de la cité. Des notices biographiques sur les hommes importants de Cotignac et des documents historiques majeurs complètent l'ouvrage d'Octave Tessier.
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