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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1820, "RÉQUISTA (Histoire du canton et de la ville de)", "Marcel Massol", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1960", "Format 14 X 20. 212 pages", "26e", "", 4, "Longtemps on ne posséda sur Réquista, ville pittoresque et haut perchée de l'Aveyron, si appréciée pour son site et sa gastronomie (pour son friton, pâté fait « des plus fins morceaux de chair de porc », sa truite du Giffou ou de la Durenque, et ses tranches de jarret glacé...) que des informations partielles et dispersées. C'est grâce à un enfant du pays, devenu le premier magistrat de la localité, Albert Fournier, et à un ancien industriel adonné à l'histoire locale par passion, Marcel Massol, qu'on put enfin disposer de l'ouvrage présenté ici. On y apprend qu'il y avait, sur le terroir, des villas gallo-romaines au Ier siècle (à Tayrac, Cussac, Rulhac et Brasc...), que les domaines de Lestrade, Courviala et Peyrade, étaient desservis par des voies à la même époque et que les trois moulins édifiés au Moyen Age sur le Tarn, deux à Lincou et un à Lacroux, possédaient des meules à farine et une installation pour fabriquer de l'huile. Réquista, petit village à l'origine, doté de privilèges en 1292, vit ses murailles consolidées pendant la guerre de Cent Ans, porteuse de misère, comme les affrontements religieux du XVIe siècle et ce n'est qu'au XVIIe siècle que la ville connut une certaine prospérité avec l'élevage chevalin (commerce avec l'Espagne), puis avec la fabrication de la toile (qui se vendait même en Amérique), avant de longues périodes de disette auxquelles les Réquistanais et leurs voisins mirent fin grâce à la culture du châtaignier.
Au XIXe siècle, la cité aveyronnaise prend de plus en plus d'importance : elle est prospère et commerçante et sa population s'accroît. Elle organise 12 foires par an, le 8 de chaque mois, et on y vend des porcs, des bœufs, des taureaux, des vaches, des veaux, des moutons, des brebis, des chèvres, des bêtes de somme et même des chevaux ; ajoutons les volailles de toutes sortes, les légumes et les fruits, les œufs et le beurre, sans compter les poteries, les serviettes de toile de lin et de chanvre... Au siècle suivant, ce dynamisme et cette prospérité se sont maintenus, malgré un lourd tribut payé par les Réquistanais pendant la Première Guerre mondiale et la crise agricole que subit notre pays (dès 1960) ; peu à peu, le tourisme est devenu pour Réquista et toute sa région une industrie nouvelle : air vivifiant, fraîcheur des ruisseaux, vallée du Tarn, Brousse, Lincou et Combradet, route des lacs du Lévézou, sites d'Ambialet, du viaduc du Viaur, ou du château du Bosc.
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