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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1850, "ANGERS (Recherches historiques sur la ville d')", "J.-F. Bodin", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1846", "Format 14 X 20. 738 pages", "89e", "", 4, "Passionné par l'histoire de l'Anjou, qui était peuplé dès le néolithique et qui fut la terre des Andegaves avant la conquête romaine (capitale : Juliomagus, puis Andegavia au Ve siècle) et la création du comté d'Angers (IXe siècle), défendu par Robert le Fort contre les Normands, J.-F. Bodin fait revivre ici le passé de la capitale angevine et du Bas-Anjou, depuis ses lointaines origines (celtiques) jusqu'au XIXe siècle, tout en évoquant ses très nombreux monuments. C'est ainsi que dans cet ouvrage qui est à la fois historique et archéologique, le récit des événements qui ont tissé le destin de la ville et des localités environnantes se mêle sans cesse à la chronique descriptive de ses dolmens, châteaux, abbayes, prieurés, chapelles, fiefs... Le bloc de granit brut de vingt-deux pieds retrouvé dans la commune de Saint-Macaire était sans doute un lieu de culte druidique que l'on peut imaginer environné de chênes, tandis que l'église de Savenière, la plus ancienne de l'Anjou, fut d'abord de construction romaine (IVe ou Ve siècle) et les vestiges découverts près de la porte Toussaint, au XVIIe siècle, étaient, eux, manifestement ceux des thermes de la cité. Au VIIIe siècle, Rainfroy, fait comte d'Angers par Charles Martel, ordonna que l'abbaye de Saint-Maur fût détruite et qu'on utilisât les matériaux pour bâtir son palais qui devait être aussi celui de ses successeurs.
Parmi eux figurait Foulques Nerra, un rude guerrier, qui accéda à la couronne comtale l'année même (987) où Hugues Capet monta sur le trône de France : après avoir défendu victorieusement Angers contre les Bretons, il imposa par les armes sa domination sur l'Anjou, la Touraine et le Beaujolais, donna des garnisons aux villes, et fit construire des châteaux et des monastères (à Montrésor, Semblançay, Langeais, Sainte-Maure, Montbazon). Au XIIe siècle, sous les Plantagenêts, la ville fit grande impression à Raoul de Diceto, doyen de Londres qui en admira la prospérité, l'architecture (civile et religieuse) et la solidité des murailles. L'église cathédrale d'Angers, en ruine à la fin du Xe siècle (passage des Normands), avait été reconstruite au siècle suivant par Hubert de Vendôme et agrandie par la suite (flèches de pierre réalisées de 1518 à 1523). Quant à la charte communale, elle fut (tardivement) accordée par Louis XI à la fin du XVe siècle et c'est Louise de Savoie qui donna tout son lustre au donjon du château - détruit (hélas) pendant les guerres de la Ligue - en venant y passer l'été. Impossible, toutefois, de séjourner ainsi à Angers, sans visiter les îles de la Loire et explorer les rives du fleuve (Montsoreau, Candes, Chantoceau...), sans goûter les vins rouges de Champeigné et les vins blancs de Parnay, Souzay et Dampierre et sans faire un tour aux Ponts-de-Cé, avant de s'arrêter devant le château de Sainte-Gemmes où résida Marmontel...
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