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Monographies des villes et villages de France
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1855, "NEUVY-SAINT-SÉPULCRE (Recherches sur)", "Henri Perrault-Desaix", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1931", "Format 14 X 20. 110 pages", "15e", "", 4, "L'histoire de Neuvy-Saint-Sépulcre (Sépulchre aujourd'hui) commence bien avant celle de son imposante collégiale, édifiée, rotonde et basilique, à partir du XIe siècle. Le bourg lui-même, était déjà constitué sur le passage à gué de la Bouzanne, à l'époque gallo-romaine (Novus Vicus) et il y a un vestige que l'on a pu dater de cette période qui fut utilisé dans la construction de la rotonde. La localité prit assez vite une certaine importance puisqu'à l'époque de la fondation du Saint-Sépulcre (1042), il y avait déjà un sanctuaire sur la rive droite de la rivière (citation dans 4 chroniques différentes). Vers 1190, la villa « que vocatur Scum Sepulcrum de Novic » est notée dans la mouvance de l'abbaye Saint-Sulpice-de-la-Nef, de Bourges. Et pendant la guerre de Cent Ans, c'est dans le cloître fortifié qui se trouvait près de la collégiale que se réfugiaient les habitants de Neuvy pour échapper aux Anglais qui s'emparèrent de Sainte-Sévère en 1360 (Du Guesclin les en chassa en 1372). Les dégâts causés par l'ennemi dans le cloître et dans l'église coûtèrent aux habitants 80 livres tournois. De même, après la Révolution, l'église Saint-Étienne qui avait servi de temple de la Raison avait besoin de réparations et celles-ci furent exécutées au cours de la première moitié du XIXe siècle. Car il est vrai qu'à toute époque le destin de la cité a été indissolublement lié à celui de sa superbe collégiale, étonnante création architecturale.
Considérée comme « l'une des copies les plus fidèles et les mieux conservées » du Saint-Sépulcre de Jérusalem, l'église Saint-Étienne, composée d'un vaisseau rectangulaire, où se voient encore quelques pans de muraille du XIe siècle, et d'une remarquable rotonde, reconstruite au XIIe siècle, dont l'étage inférieur, aux énormes chapiteaux sculptés, est surmonté d'une tribune circulaire, avait reçu, en 1257, du cardinal Eudes de Châteauroux, ami de saint Louis, une relique du Précieux Sang, qui fut à l'origine d'un pèlerinage très fréquenté dont le temps n'a pas eu raison : on vient nombreux et de loin aujourd'hui encore pour la vénération de la relique et pour la procession à travers la ville, le lundi de Pâques et le 1er juillet. Mais la ferveur religieuse n'est pas le seul motif de l'intérêt que l'on a toujours porté à la collégiale : c'est aussi en amoureux de l'architecture et de la sculpture que l'auteur de cet ouvrage (comme Viollet-le-Duc, Deshoulières, l'abbé Damourette...) décrit sur plusieurs chapitres, avec une passion qui n'a d'égale que la précision, l'église Saint-Étienne en elle-même, le vieux Saint-Jacques, le Saint-Sépulcre, la jonction de la basilique et de la rotonde, la sculpture (berrichonne dans son ensemble et propre à cet édifice en particulier), ainsi que les controverses sur « les dates de l'église  »... Et c'est moins un traité savant qu'une ode véritable à la beauté.
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