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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1871, "FONTENAY. Mémoire sur une nouvelle nomenclatur des dénominations de rues", "Benjamin Fillon", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1880", "Format 14 X 20. 224 pages", "27e", "", 4, "Rien de plus fascinant qu'une déambulation livresque à travers les rues d'une ville, surtout lorsqu'elle est aussi chargée d'histoire que Fontenay-le-Comte : à eux seuls, des noms comme la rue des Venelles, ou la rue de la Commanderie, l'impasse du Puits-de-la-Vau, ou la petite rue de la Place, le boulevard du Guesclin, ou la rue des Trois-Marchands sont très évocateurs et ils prennent d'autant plus de signification qu'ils suggèrent des ambiances mystérieuses, voire inquiétantes, ou un contexte grandiose et chevaleresque, un passage familier, des épopées guerrières, ou un quartier de commerçants... Pourtant, l'auteur interdit à notre imagination de s'égarer, en attribuant à ces dénominations des notices historiques précises, mais le charme demeure ; d'autant qu'ici il n'est pas seulement question d'un recensement de toutes les voies de communication de la cité, mais aussi du remplacement (éventuel) de leurs noms par une appellation plus appropriée en fonction de personnalités locales marquantes - la rue des Trois-Marchands est rebaptisée rue Lecomte, le Fontenaysien en question s'étant illustré par de nombreux faits de guerre, en particulier dans les rangs des troupes républicaines - ou en rapport avec l'existence d'anciennes institutions, ce qui motive la substitution de la rue de la Commanderie à la rue du Calvaire, ou encore pour rappeler des « périodes remarquables de notre histoire locale », la petite rue de la Place pouvant redevenir ainsi la rue du Département, dénomination qui était la sienne pendant la Révolution et l'Empire.
Grâce à Benjamin Fillon, nous pouvons, de cette manière, arpenter les rues et les boulevards, les avenues et les quais, les allées et les impasses, traverser les marchés et les carrefours, les ponts et les places, tout en nous remémorant le passé de la cité, ainsi que celle du pays tout entier, dans une exploration à la fois poétique et historique. Nous suivons la rue du Pont-aux-Chèvres, de la Grand-Rue à la rue Nationale, où naquit le major Louis Merson, « poète militaire de quelque valeur », nous empruntons ensuite, au gré de notre fantaisie, la rue Haute-de-la-Fontaine, qui faisait partie autrefois du chemin de ronde circulant à l'intérieur des remparts, future rue Goupilleau-de-Fontenay, du nom d'un député de la Convention qui y demeura ; puis nous nous arrêtons au carrefour du Puits-de-la-Vau à l'origine très ancienne (appelé platement en 1794 carrefour de l'Unité), avant de longer le quai du Chardonneret qui fut construit, en 1750, pour préserver les maisons, édifiées au siècle précédent, des débordements de la rivière et que l'auteur souhaitait nommer quai Sébastien Collin (célébrité médicale du XVIe siècle et fabricant de faïences fines) ; enfin, nous poursuivons notre promenade, avec le même plaisir, dans le sentier de l'Accueil, la petite rue du Paradis, le boulevard du Guesclin, le marché des Caillerots...
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