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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1875, "BAILLEUL. Pages de l'histoire locale", "Jérôme Ficheroulle", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1909", "Format 14 X 20. 566 pages", "62e", "", 4, "Bailleul, « petite ville de campagne », de la Flandre intérieure, qui n'a rien renié de ses coutumes et de ses spécialités (alimentaires, entre autres), a eu une histoire foisonnante d'événements, bien avant la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle elle fut détruite presque totalement. L'architecture de son monument aux morts témoigne d'ailleurs de l'existence (autrefois) de constructions anciennes et l'ouvrage de Jérôme Ficheroulle, lui, rend compte de la réalité passée de la cité avec une profusion de détails étonnante. Rien ne semble, en effet, avoir échappé à ce passionné d'histoire locale : les différentes hypothèses sur les origines de la cité qu'il analyse avec beaucoup de sagacité, les seigneurs des lieux (les premiers comtes de Flandre, puis les châtelains de Bailleul) et le développement de la localité, les industries qui assurèrent sa prospérité (drap, faïence, dentelle...), la très importante « question des eaux » (captation de sources, construction du réservoir supérieur, forage...) et les fameuses gildes de Bailleul, sociétés philanthropique et harmonique, compagnie de sapeurs-pompiers, les Pinsonneux et les Amis du Biberon, les milices bailleuloises et la garde bourgeoise... Quant aux très nombreux établissements religieux et hospitaliers (l'hôpital Notre-Dame, la maladrerie, les Soeurs Noires et les Soeurs Grises...) et aux établissements scolaires (le collège, l'école de dessin, l'école des Frères, les Dames de Saint-Maur...), ils constituent autant de thèmes et de centres d'activité sur lesquels il nous donne tous les renseignements souhaités.
Tout cela est développé au fil de rubriques très denses (souvent amusantes et pittoresques) qui épuisent littéralement le sujet. Ainsi, pour ce qui concerne les privilèges de Bailleul, et plus particulièrement ceux de la bourgeoisie, on apprend que l'on peut devenir bourgeois si l'on est homme de bien et si l'on paie trois livres parisis, que la réception du nouveau bourgeois se fait dans la chambre des échevins, qu'il perd ses droits par la non résidence dans les lieux, qu'il ne peut être mené en prison sinon à la connaissance des échevins et qu'il peut faire partie de l'assemblée des notables... Autre cas de réglementation, mais cette fois abusive : la prévôté de Saint-Donat qui possédait des terres dans la châtellenie de Bailleul, profita, en 1681, des surtaxes frappant les bières et les vins bailleulois pour proposer les mêmes boissons meilleur marché. Même souci du détail et de la précision à propos des coutumes, qui sont énoncées article par article, de l'administration civile de la Flandre et des épisodes de la Révolution, du présidial de Bailleul et de la langue flamande, de la population et de deux causes célèbres : l'affaire Fleurbaix et l'affaire Vanhalwyn.
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