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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1894, "AUXI-LE-CHÂTEAU (Histoire et description d')", "l'abbé L. Vitasse", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1894", "Format 14 X 20. 428 pages", "50e", "", 4, "Véritable sésame historique pour tous les Auxiliens amoureux de leur passé et pour les nombreux visiteurs de la ville d'Auxi-le-Château qui a su préserver son patrimoine au fil du temps (église Saint-Martin du XVIe siècle, au grand orgue du XVIIIe récemment restauré), l'ouvrage de l'abbé Vitasse foisonne de renseignements sur la cité, de ses origines à l'époque contemporaine. Après avoir dressé un vaste panorama du terroir (limites, étendue, régime des eaux, lieux-dits aux noms savoureux : le Fossé Bouchon, le Bout des Douze, le Voyeul du Cul Loisel...), l'auteur nous révèle en effet les orthographes diverses de son nom (Auxiaco, VIIIe siècle, Auchy, Xe, Ascia, XIIe...), et l'importance que l'agglomération eut très tôt comme mansion romaine au IIIe siècle de notre ère (Alciacum), puis comme lieu d'une fabrique de monnaie à l'époque mérovingienne et comme localité chrétienne au IXe siècle (chronique de Saint-Riquier, l'apostolat ayant eu lieu bien avant). Par la suite, elle joua un rôle essentiel à la fois comme paroisse, seigneurie et commune.
Au Xe siècle Auxy fait partie du diocèse d'Amiens, au XIVe la paroisse se situe dans le doyenné de Labroye et à la fin du XVIIe siècle Auxi-le-Château est le siège d'un doyenné. L'abbé Vitasse évoque aussi la hiérarchie ecclésiastique (les curés et les vicaires, les prêtres et les chapelains de Lannoy), l'histoire de l'église dont il fait une description minutieuse, ses revenus, les fêtes et les cérémonies et les communautés religieuses. Pour ce qui est de la seigneurie, après le tableau généalogique et la biographie des possesseurs des lieux (d'Auxy, d'Esquerdes, d'Auxy-Launois...), il recense avec beaucoup de précision les droits des seigneurs (de légiférer, de rendre la justice, de péage, de marché, de champart...), leurs propriétés et leurs revenus (le château et les fiefs). Enfin, la commune est, elle aussi, longuement étudiée : avant la Révolution, puis lors de la scission de 1792 et de la création de la municipalité de canton, avec les propriétés communales (hôtel de ville, archives, bâtiments divers...), l'administration et l'enseignement, les familles (origine et date d'apparition), les rues et leur histoire (la ville partagée par l'Authie), le commerce, l'agriculture et l'industrie.
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