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1922, "LANGOGNE et ses alentours", "Charles Alméras", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1950", "Format 14 X 20. 198 pages", "25e", "", 4, "Il faut aimer profondément un site pour réaliser un ouvrage comme celui de l'abbé Charles Alméras, consacré à Langogne et ses alentours. Sans doute le fait que ce prêtre passionné d'histoire ait enseigné au coeur de la cité pendant plus d'un demi-siècle a-t-il compté pour beaucoup, mais il n'en reste pas moins que son expérience est irremplaçable pour les Langonais d'aujourd'hui et tous leurs visiteurs. Qu'on y songe : ce défricheur d'archives qui était aussi un homme de terrain (« pas un site signalé qui n'ait été visité... »), parvient à réunir dans ce livre aux dimensions modestes tout ce qu'il faut savoir sur Langogne et sa région : tous les détails topographiques et géologiques sur le site en lui-même (volcanique, puis glaciaire), les rivières et les sources (eau des Crémades) et le climat (station de montagne de premier ordre) ; quant à la Notice historique, elle est tout aussi fournie, puisqu'on y trouve la description de l'époque des origines (oppidum légendaire ou simple villa dont on a exhumé les traces ?) et celle de la période de l'An Mil, décisive pour la cité (érection en 998 de l'église et fondation d'un monastère bénédictin par le vicomte de Gévaudan). Des remparts sont ensuite édifiés et jusqu'à la guerre de Cent Ans, la prospérité règne dans la seigneurie de Langogne sous la suzeraineté des comtes de Gévaudan, puis des rois d'Aragon et enfin des rois de France, avant qu'elle ne soit soumise à la double tutelle des évêques de Mende et des souverains. Les prétentions du roi d'Angleterre déclenchent un conflit interminable (XIVe et XVe siècles) qui touche le Gévaudan, mais ce sont les affrontements du XVIe siècle qui se révèlent les plus dévastateurs (église et monastère pillés et brûlés en 1568 par les protestants). La vie religieuse, civile et économique renaît ensuite, interrompue par la Révolution (violences de part et d'autre) et, par la suite, en un siècle et demi, Langogne devient « un centre touristique de premier ordre ». Enfin, pour les randonneurs, les circuits locaux sont indiqués ici avec précision, ainsi que les sites et agglomérations traversés (de Langogne au Puy, de Langogne vers l'Ardèche, ou jusqu'à Villefort, Mercoire, Mende et les gorges du Tarn, ou Chapeauroux), sans oublier tous les monuments de la cité.

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