1928, "LABRUGUIÈRE (De Brugeria à). Dix siècles d'histoire", "Joseph Curvalle", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1973", "Format 14 X 20. 186 pages", "24e", "", 4, "Enfant du pays, mais aussi poète et capable d'érudition, Joseph Curvalle était sans doute l'homme le plus habilité pour écrire un ouvrage consacré à Labruguière. Aussi attaché à la « vieille et laborieuse cité, rénovée et vivante », qu'à ses environs épanouis en forêts (celle des Montauds), traversés de cours d'eau (l'Agoût, le Montimont...) et dotés de lacs artificiels (dans la Montagne Noire), il dresse un vaste panorama, dans le temps et dans l'espace, de ce chef-lieu de canton auquel sont liées les communes d'Escoussens, de Lagarrigue, Noailhac, Saint-Affrique-les-Montagnes, Valdurenque et Viviers-les-Montagnes. A l'usage de ses compatriotes, épris, comme lui, de leur passé, et des voyageurs qui s'arrêtent dans ce carrefour - d'où l'on peut gagner aisément le contrefort méridional des Cévennes ou la Méditerranée - et qui sont séduits par la préservation de cette étonnante floraison architecturale médiévale (l'église et son magnifique clocher, la vieille halle, les maisons à colombages), il raconte son terroir, dans ses origines anciennes, et son évolution historique (surtout du XIIIe siècle à nos jours). En une dizaine de chapitres clairs et précis, il brosse le paysage (pays de montagne très boisé, coupé de profondes vallées), avec ses chemins et ses routes, son sol et son climat, sa toponymie (hameaux et lieux-dits) et sa population ; il fait resurgir son passé, antique, puis seigneurial (le prieuré et le vieux château, les maisons de Lautrec, de Voisins, de Cardaillac de Bioules, de Bourbon Malause, du Lac), révolutionnaire (élection du maire particulièrement troublée, les 25, 26, 27 février et 1er mars 1790), et contemporain : la situation économique ne cesse de s'améliorer de 1848 à nos jours. Il décrit ensuite les institutions consulaires, la vie municipale et le système des impôts sous les consuls, puis il évoque la forêt des Montauds concédée à la communauté, en 1273, par Izarn de Lautrec (pacage, bornage, défrichements...), les activités agricoles, commerciales et industrielles, l'enseignement et l'habitat, le culte et la milice, les travaux publics - du XIIe siècle (fortifications) au XXe (construction d'une piscine en 1973) - et termine par les « plaisirs populaires » (fêtes patronales, cavalcades, feux de joie, kermesses paroissiales...). |
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