1930, "SAINT-TUJAN AU CAP-SIZUN", "le chanoine Henri Pérennès", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1936", "Format 14 X 20. 134 pages", "18e", "", 4, "Le chanoine Pérennès nous avertit d'entrée : « La Bretagne est le pays des légendes » et « La légende devait s'emparer de saint Tujan », les qualités exceptionnelles du missionnaire venu d'outre-Manche ayant alimenté l'imagination populaire. Il analyse donc l'interprétation des emblèmes traditionnels (« le chien » et « la clef ») du moine fondateur de l'ermitage qui porta son nom au VIe siècle - et à l'emplacement duquel on édifia la superbe chapelle Saint-Tugen actuelle - et il en vient à l'histoire du petit village, qui fut une « trêve » de la paroisse de Primelin (un territoire doté d'une certaine autonomie), jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, ainsi qu'à l'évocation de ses principaux édifices. Il y a, en effet, le manoir de Lézurec, « portail d'honneur en contrecourbe largement moulurée » (et les manoirs de La Salle, Keronou et Kerouilh), la fameuse chapelle à la tour carrée qui se termine par de fausses gargouilles, le calvaire en granit au sud de l'église, les arcs de triomphe et la fontaine dominée par un édicule en pierres de taille, qui « permettait de diagnostiquer la rage ». Après l'évocation de la Grande Maison (XVIe siècle), donnée à l'église par Alain du Ménez en 1604, l'auteur relate l'histoire de la chapelle, d'abord celle d'un premier édifice (existence attestée au XIIe siècle), puis celle du superbe monument que l'on doit aux seigneurs fondateurs et qui fut entretenu, remanié et agrandi par leurs successeurs : transept nord-ouest construit en 1611, sacristie agrandie et surélevée en 1721, transept sud remanié en 1749 et 1750. Par la suite, c'est la paroisse de Primelin qui s'efforça de subvenir à l'entretien du monument (1808, 1833, 1846, 1852, 1858, 1892), pour la réparation des lambris, de la toiture, des fenêtres, de la tour... Classée monument historique en 1908, et malgré cela en mauvais état, elle fut sauvée par une souscription du recteur de Primelin, avec l'aide de l'abbé Velly (réparations en 1919-1920 et 1930). De grands travaux furent encore effectués, de 1961 à 1967 et ensuite la commune de Primelin, avec l'aide d'une association créée par l'abbé Fertil et celle des Affaires culturelles (1983 et 1993), procéda aux restaurations nécessaires. Pour conclure sur cet édifice remarquable, le chanoine Pérennès décrit, avec un grand luxe de détails, la manière dont le service liturgique fut organisé, à Saint-Tugen, au fil des siècles. |
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