1939, "DOUVRIN (Histoire de)", "l'abbé H. Fanien", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1891", "Format 14 X 20. 264 pages", "32e", "", 4, "Compilateur d'archives passionné et exigeant, au point de juger les documents sur Douvrin insuffisants - registres communaux, cahier de doléances, terrier de Douvrin-Montrau, plan de 1708, inscriptions relevées sur les lieux, cahier des vingtièmes et des centièmes, Mémoires de M. de Lendoncq, seigneur de Douvrin (1758-1765)... - l'abbé Fanien, qui ne se prive pas de consulter, par ailleurs, toutes les sources concernant, de près ou de loin, son sujet, parvient à restituer ici un panorama particulièrement fouillé de la ville, du terroir et de ses environs. Il nous présente Douvrain-lez-La Bassée (selon le Père Ignace, au XVIIIe siècle, auparavant Doverin, Dovring, Dovrin, Douvring...) dans toutes ses activités et sous tous ses aspects : son existence dès les premiers siècles de l'ère chrétienne (prédication de saint Denys) et celle de la cure au XIe siècle (acte de l'évêque d'Arras) ; l'histoire de la paroisse jusqu'au début du XIXe siècle, l'église et ses revenus, l'école toute proche de l'édifice religieux (lecture, écriture, calcul, chant grammaire), dès le IXe siècle, la dîme et les biens des pauvres administrés au XVIe siècle par des hommes de loi. Il recense aussi - renseignements ô combien précieux pour les chercheurs et les amoureux du passé de ce début de 3e millénaire - la topographie précise du terroir, au fil du temps, avec les quartiers de Douvrin (le village, le Courœuvre et le Marais), les écarts, les chemins et les lieux-dits (les Blanchisseries, la Motte de Coisnes, le Ramponeau, les Cliques...) et surtout les institutions et leur histoire : la paroisse, naturellement, mais aussi la seigneurie à travers les siècles, d'Anselme de Douvrin à Charles-Nicolas de Lendoncq, en passant par les maisons de Fretin, jusqu'au milieu du XIVe siècle, de Canteleu jusqu'au milieu du XVIe, de Bernemicourt jusqu'à la fin du XVIIe siècle et de Saluces de Bernemicourt jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. Les droits seigneuriaux ne sont pas oubliés et pas davantage la ferme (très importante) de Montereau, ainsi que les seigneuries de Mongobert et du curé de Villers-en-Oreillemont. L'auteur poursuit et termine en évoquant le tiers état (condition des personnes et des biens, mœurs et administration, biens et ressources) et le XIXe siècle. |
EN SAVOIR PLUS ET COMMANDER CET OUVRAGE ? |