1941, "SAINT-HONORÉ-LES-BAINS. Guide pittoresque et médical", "le Dr Henry Collin", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1941", "Format 14 X 20. 360 pages", "42e", "", 4, "Il y a bien des façons de soigner: même dans une station thermale comme Saint-Honoré-les-Bains où l'on traite les maladies des voies respiratoires, celles qui réclament des compétences en rhumatologie et les séquelles des traumatismes ostéo-articulaires. C'est ce que nous apprend l'auteur de cet ouvrage qui nous décrit, en long et en large, les installations et le fonctionnement de l'établissement constitué à partir des cinq sources, dont les noms sont la Crevasse, l'Acacia, les Romains, la Marquise et la Grotte, les caractères physico-chimiques des eaux, les différents traitements, la durée des cures, le choix de la saison... Tout cela est (certes) fort important, mais ne saurait faire oublier le rôle essentiel joué aussi par la beauté du site et la qualité de l'environnement. C'est pourquoi le Dr Collin évoque d'abord le bourg de Saint-Honoré, « dominé par le clocher de son église romane et le pignon aigu de l'ancien fief du Gué », le parc immense qui met en communication le village et les thermes, le Deffend, bois de haute futaie, les monts Bezantin et Genièvre, les équipages qui sillonnent le parc, le casino et les petits chevaux... D'autant que les nombreux visiteurs de la localité et de ses environs ne sont pas tous des « baigneurs » : il y a les promeneurs qui apprécient les forêts et les vallées pittoresques, le climat assez doux et les senteurs balsamiques ; les passionnés d'archéologie attirés par les fouilles (de 1886 par exemple) qui ont mis à jour des vestiges gaulois (poteries, monnaies éduennes...) et celles qui ont permis de découvrir les substructions d'un établissement romain (1820 et 1886-1887) ; le guide du Dr Collin donnant toutes les précisions à ce sujet, ainsi que sur tous les grands moments du passé de Saint-Honoré, depuis les invasions des Vandales (Ve siècle) jusqu'à la fin du XIXe, avec les incursions des Sarrasins (VIIIe siècle), la dépendance à l'égard du prieuré (XIe siècle) et l'acquisition des sources par Jean-Marie Salonnyer de Montbaron, le 1er juillet 1770. Quant aux amateurs d'excursions, ils seront comblés : de Champrobert au mont Beuvray, en passant par le Prabis, les ruines de Thouleurs, l'église de Sémelay et la butte de Montécho, Château-Chinon, Moulins-Engilbert et ses environs. |
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