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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

1974, "VIC-LE-COMTE. Deuxième partie : histoire civile", "l'abbé J.-B. Fouilhoux", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1910", "Format 14 X 20. 614 pages", "72e", "", 4, "Magnifique complément de la première partie consacrée à la vie religieuse de la cité, au fil des siècles, ce volume relate, lui, son histoire civile, depuis ses origines (communauté primitive), jusqu'au plan de la ville établi le 15 mai 1906 par F. Floraud. C'est d'abord l'élaboration progressive de la vie communale, avec la charte de franchises (1367) qui avalise certains acquis, les assemblées générales et les consuls, puis les assemblées de notables, le maire et les échevins, à la fin de l'Ancien Régime. Les droits d'usage, qui suscitent des procès, et les charges de la communauté (fontaines, horloges, réparations des portes et des murailles, dépenses des consuls, gages alloués au capitaine du château, au secrétaire de la ville, au commissionnaire, à l'inspecteur des chemins...) sont aussi évoqués, ainsi que les charges royales et seigneuriales. La description des activités dans leur ensemble (agriculture et commerce, industrie et péages, arts et métiers) et des administrations diverses, telles que le bailliage, les eaux et forêts, l'intendance et les gabelles complète ce panorama de la vie civile à Vic-le-Comte.
Toutefois, cet ensemble harmonieux est secoué (on s'en doute) par les convulsions de l'histoire : l'interminable guerre contre les Anglais et d'autres fléaux (« mortalité et stérilité ») provoquent en un quart de siècle une réduction de quatre cinquièmes de la population de la cité (1400) ; pendant les affrontements religieux, les sièges de la ville (1589-1591) la laissent exsangue, dévastée (maisons, granges et colombiers en ruine), les habitants se révélant incapables de payer les tailles ; plus tard, le passage et le logement des troupes est tout aussi dispendieux ; « de 1629 à 1630, la famine est si déclarée qu'il meurt à Vic-le-Comte, chaque mois, de 80 à 100 personnes » ; de nombreux orages de grêle ravagent le pays (1644, 1646, 1647, 1693, 1694...) ; une épidémie en 1773 provoque la mort de 217 personnes dans la ville... Puis il y eut la Révolution et la formation du canton. Vic-le-Comte entrait dans l'ère contemporaine.
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