1987, "LOCRONAN. Notice historique", "les abbés Pondaven, Abgrall et Pérennès", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1927", "Format 14 X 20. 156 pages", "19e", "", 4, "Rien de plus judicieux que de réunir les talents conjugués des abbés Pondaven, Abgrall et Pérennès pour faire revivre le passé de ce haut lieu de l'histoire et de la ferveur religieuse que représente Locronan, aujourd'hui cité ancienne et ville touristique, qui accueille, chaque année, des centaines de milliers de visiteurs : les pèlerins de la petite et de la grande Troménie, métamorphose chrétienne du rituel celtique ancien, et tous les amoureux de la beauté et de l'authenticité. Dotée du label de Petite cité de caractère de Bretagne, Locronan a manifestement inspiré nos trois historiens du Finistère qui nous proposent ici le vade-mecum du terroir à travers le temps et l'espace : d'abord une évocation, après l'ère celtique et l'époque gallo-romaine, du « pieux ermite Ronan qui se sanctifia dans la forêt de Névet » (Ve siècle après J.-C.), puis la citation de l'acte de 1031 signé par le comte Alain dans lequel l'église de Saint-Ronan et les terres alentour sont décrites, ensuite les donations et fondations postérieures (1203, 1250, 1439, 1457, 1527...) qui constituèrent et enrichirent le territoire, enfin les lettres ducales qui confirmèrent les franchises de la cité et la dévotion de la duchesse Anne à l'égard de saint Ronan. Devenue reine de France (épouse de Louis XII), elle permet au bourg de Locronan d'être érigé en ville, ce qui lui donne une véritable importance et assure sa prospérité ; celle-ci vient aussi d'une industrie locale : la fabrication de toiles à voiles, source de richesse incontestée, pendant des siècles ; « teinte neutre, mitre posée sur une crosse et accostée de deux navettes », telles sont les armoiries de la localité. « La production alla jusqu'à 10 000 pièces par an, mesurant ensemble 400 000 aunes. » C'est ce qui explique la construction de « ces élégants hôtels qui donnent au bourg un aspect si singulier ». Locronan n'échappe pas pour autant aux aléas de l'histoire : elle est pillée par les Espagnols en 1594, puis par Anne de Sanzay, contrainte d'héberger des gens de guerre (1636, 1641, 1689), prise dans la tourmente révolutionnaire (chasse aux prêtres réfractaires, titres de seigneurie de la famille de Névet brûlés sur la place publique...), mais elle a aussi donné le jour à des personnages remarquables dont la biographie est retracée. |
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