1998, "MILLY-SUR-THÉRAIN des origines à nos jours", "l'abbé Denis Le Sayec", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1963", "Format 14 X 20. 220 pages", "26e", "", 4, "La vallée du Thérain, en pays de Beauvaisis, humide et verdoyante à souhait, est bien connue des vrais amateurs de vie rurale et le village de Milly, aux « étangs fameux », dont l'abbé Le Sayec retrace ici l'histoire, apparaît comme l'une des localités les plus typiques de cette terre d'Île-de-France, à l'habitat très ancien. Dès l'époque préhistorique, en effet, les lieux étaient peuplés et l'on a trouvé sur place des vestiges nombreux (hachettes, grattoirs, perçoirs, tranchets... ) « du passage et du séjour des populations primitives » aux environs de Milly. Le martyre de saint Dinault, que l'on peut dater de l'année 407, montre que la région était christianisée avant l'invasion des Vandales et c'est la charte de Théodétrude (627) qui cite pour la première fois le nom de Milly. Les seigneurs qui régnèrent sur la châtellenie se signalèrent d'abord par un comportement de pillards, à l'affût des grosses et menues dîmes (réservées aux évêques, aux pauvres, aux clercs et à la réparation des églises), mais leurs successeurs restituèrent ces biens (XIe et XIIe siècles) et les plus grands d'entre eux furent les châtelains des croisades. Toutefois, le brigand Pierre Regnault ayant fait du château de Milly son quartier général, la forteresse fut assiégée et détruite en grande partie par les troupes de Jean de Bourgogne, le gouverneur de Picardie (1442) et après cet assaut, le bourg lui-même « ne fut plus que ruine ». En 1527, la châtellenie est rattachée à la couronne de France et, par la suite, apanagistes et engagistes se succèdent jusqu'à la Révolution, ainsi que « châtelains du tiers » (à partir de 1699), le maréchal de Boufflers ayant acquis les deux tiers du domaine. La « vie profonde, intime, religieuse, communale, professionnelle et familiale », au fil des siècles, est tout aussi riche et mouvementée : et la population, les hameaux, les différents maires, l'instruction publique, les moyens de communication (de la diligence au chemin de fer), l'agriculture (céréales et élevage), le commerce et l'industrie, le climat (équilibre entre influences océanique et continentale), la pêche et la chasse font l'objet d'études précises. |
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