2025, "SEDAN d'hier (A travers le) - Tome II", "Ernest Hupin", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1895", "Format 14 X 20. 276 pages", "34e", "", 4, " L'ouvrage que nous présentons ici est le second, et dernier, volume de : À travers le Sedan d'hier. Notes humoristiques, qui constitue un panorama étonnant de l'histoire, au quotidien, de cette belle cité. Poursuivant une déambulation à travers la ville, commencée dans le volume I, nous passons tout d'abord rue des Francs-Bourgeois, où, dans la deuxième maison, « au 3e étage, en face le toit de l'église », se trouvait une école, dirigée par le père Guérin, coiffé d'un bonnet de soie noire (comme dans la chanson de Béranger), tandis qu'au n° 21, l'estaminet de la Grappe de Raisins était le lieu de réunion des commissaires de la Saint-Blaise qui conféraient avant la grande fête annuelle. Puis nous suivons la vieille rue Sainte-Barbe, où, jadis, il y eut une violente explosion de gaz, provoquée par un pharmacien aux expérimentations trop hardies et où, au n° 11, au cours d'une perquisition effectuée par les représentants de la Convention, on découvrit des batteries de fusils démontées, des cartouches pleines, des bombes chargées et de la poudre ! En arrivant place du Château, nous nous rappelons que l'immeuble du coin fut surtout célèbre par « la sinistre affaire de Drappier, dit la Boulette, et coiffeur de son état, » tué d'un coup de merlin, en plein midi, son assassin étant demeuré inconnu. Quant à la place du Barbeau, elle était le rendez-vous d'un grand nombre de ménagères qui venaient chercher l'eau à la fontaine, par suite de la suppression de celle qui était située à l'époque dans la rue de La Marck. La rue de La Rochefoucauld fut nommée ainsi, à l'occasion de la visite du duc de ce nom qui était venu (en 1814) annoncer la paix et au n° 1 de la rue Sillery, l'une des plus paisibles de la ville, habitait la famille Schmitz, d'origine rhénane, et notamment F. Schmitz, qui fit un superbe portrait du général Faidherbe, ainsi que Philippe Beaudesson, « découpeur de bois de campêche », dont la loutre courait dans les rues, « montant dans les étages comme un chien, mais ne se laissant pas approcher par les carlins du quartier » et J.-B. Bouzzin, sous-officier à l'hôpital militaire et marié à Aurélie Cochon... La promenade continue en direction des quartiers de la Grande Rue, de la Sorille et Torcy. |
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