2028, "CHÂTAIGNERAIE (LA) (Histoire de)", "l'abbé Louis Teillet", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1905-1906", "Format 14 X 20. 98 pages", "13e", "", 4, "L'abbé Teillet, qui fut curé d'Antigny, connaissait parfaitement le pays de La Châtaigneraie (19 communes réunies aujourd'hui en communauté), qui est particulièrement apprécié aujourd'hui par les touristes et les amateurs de vestiges du passé, archéologues, historiens ou simples curieux. Plus habilité que quiconque pour retracer l'histoire de ce chef-lieu de canton, l'auteur ne laisse pas sa foi ardente l'entraîner sur les chemins de la lutte idéologique : il s'emploie - et avec quel brio ! - à faire connaître les heures glorieuses de la localité, comme paroisse, seigneurie et cité, avant, pendant et après la Révolution. La ville de La Châtaigneraie, qui fut au cœur de la guerre de Vendée, a en effet des origines très anciennes, puisqu'au tout début, s'élevait un temple dédié à Hercule (Mons Herculis, Montercle) qui fut remplacé par l'église de Saint-Christophe-du-Bois, l'édifice lui-même, comme ceux d'Antigny, de Vouvant et d'autres villageslocalités environnantes, ayant été donné plus tard (au début du XIe siècle) par le duc d'Aquitaine, Guillaume, au monastère bénédictin de Maillezais. Ce sont les illustres familles de Chasteigner, de Vivonne, de La Rochefoucauld et d'Asnières qui possédèrent, tour à tour, le domaine de La Châtaigneraie et cette seigneurie eut l'honneur de recevoir dans ses murs le futur roi Henri IV (1587), qui traversa aussi les territoires de Vouvant, Cezais, Antigny... Siège d'une sénéchaussée, La Châtaigneraie vit son importance croître encore quand le bailliage et la gruerie de Vouvant (Vouvent) furent transférés intra-muros par décision royale (1699). Pendant la Révolution, c'est sous les murs de la cité qu'une première bataille est livrée (le 13 mai 1793) ; elle aboutit à la victoire des Vendéens, confirmée quelques jours plus tard, mais ensuite les combats se multiplieront. À la fin de la guerre, La Châtaigneraie inscrira 36 victimes sur son Livre d'Or, dont quatre prêtres. Il faudra des décennies pour reconstruire l'église (1869), mais la ferveur religieuse ne faiblira pas grâce à l'apostolat de MM. Jules Gautier, Pierre Chevallier et Louis Aucoin, curés de La Châtaigneraie, à la fondation d'une école libre de garçons par Mlle Bouillaud et à la consécration de l'église. |
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