2048, "ROSPORDEN. Histoire de la paroisse", "le père Henri Guiriex", "2003, réimpression de l'ouvrage paru en 1951", "Format 14 X 20. 106 pages", "19e", "", 4, "Le père Henri Guiriec ne fait pas mystère de l'attachement qu'il voue à Rosporden : « Mon pays est le plus beau de la terre, cite-t-il d'entrée, mon clocher le plus beau d'alentour. » Et il ajoute : « La chanson exagère peut-être, mais pas beaucoup. » C'est donc un amoureux du terroir qui en retrace l'histoire ; aussi enthousiaste dans ses propos que Pierre Loti lui-même qui visita souvent les lieux. Pourtant, ne nous y trompons pas : le poète épris des charmes du site n'en oublie pas pour autant la rigueur qui convient et ici, c'est un formidable panorama historique qu'il dresse à l'intention des lecteurs : des « âges préhistoriques » (début de l'âge de bronze) jusqu'en 1950 environ (développement et extension de la ville), en passant par la période gallo-romaine, le Moyen Âge si fertile en péripéties, les temps modernes tout aussi mouvementés et l'ère contemporaine qui commence par la Révolution, époque économiquement funeste pour Rosporden et sa région. Sésame culturel foisonnant et guide touristique indispensable, le livre d'Henri Guiriec dévoile tous les aspects, même les plus lointains et les plus contrastés, du passé de la cité. Les fragments de poteries de Kérambroc'h et de Penbuel, les chemins (anciennes voies romaines atteignant Coat Culoden et Sant-Tiler) et les vestiges de stations militaires et de villas, Coat-Canton et Le Minihy, l'implantation des Normands (IXe siècle), la châtellenie de Rospreden (XIe siècle) et les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (possesseurs de biens à Kerminihy en 1160), toutes ces réalités apparaissent aujourd'hui liées à un monde disparu, mais elles ont fondé les siècles postérieurs, eux-mêmes géniteurs de la ville de Rosporden actuelle. Bonheurs ou malheurs, destructions guerrières et phases de prospérité, tout doit être connu et recensé pour que ce terroir du XXIe siècle soit apprécié dans toute sa richesse et sa complexité : la vicomté de Rosporden (1334), les gourenerien et le carnaval (Ened Rosporden), Coat-Canton, Kerminihy et Coat-Aven au XVe siècle, l'incendie de la cité par les Espagnols (1594), l'autel du Rosaire et le retable du maître-autel (XVIIe siècle), Rosporden à la fin de l'Ancien Régime... |
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