2064, "SENLIS (Histoire de la ville de)", "Félix Louat", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1944", "Format 14 X 20. 266 pages", "32e", "", 4, " Ancien maire et vice-président de la Société d'histoire et d'archéologie de Senlis, Félix Louat connaissait si bien les lieux et leur histoire, qu'il écrivit plusieurs ouvrages sur la belle cité de l'Oise. Ici, c'est un panorama complet du passé de la ville qu'il propose, depuis ses origines jusqu'aux lendemains de la Première Guerre mondiale : évoquant d'abord la capitale des Sylvanectes, fortifiée sous l'Empire romain, qui allait devenir le centre d'un comté, érigé par Charlemagne - une future possession d'Hugues Capet (981) - l'auteur fait mention ensuite de la charte dont la ville fut dotée (1173-1320), du siège que lui imposèrent les Armagnacs, de la garnison anglaise qu'elle dut accepter et du traité qui y fut signé par Charles VIII et Maximilien d'Autriche (1493), selon lequel le roi de France cédait le Charolais, l'Artois et la Franche-Comté. Henri IV fit de fréquents séjours à Senlis (1590-1592), avant d'être sacré roi à Chartres le 26 février 1594. A cette époque, la ville, qui a résisté au siège de la Ligue (1589), a recueilli beaucoup de réfugiés et les affaires qui s'y traitent sont considérables, la vie religieuse, sous la houlette de son évêque, assisté par un chapitre de vingt-cinq chanoines, est toujours aussi intense ; seule une épidémie de peste (1590) a assombri les dernières années de ce siècle. Les séjours royaux, qui étaient une véritable tradition dans la cité, se multiplient au XVIIe siècle (Marie de Médicis en 1617 et 1624, Louis XIII en 1631, 1634, 1635, Louis XIV en 1649), mais l'activité industrielle est en déclin, la ville devenant de plus en plus un « centre judiciaire et bourgeois ». Un court passage de Louis XV (1745) donnera naissance à la rue Royale (plus tard rue de la République) et trente ans plus tard, le pillage du blé exposé sur le marché, conséquence d'une mauvaise récolte, apparaît comme un prélude à la Révolution. Après cette période troublée, Senlis connaît un XIXe siècle fertile en événements de toutes sortes : « Une belle prospérité » pendant quinze ans, les invasions de 1814 et 1815, les visites de Louis XVIII et de Charles X, un chemin de fer (tardif) en 1862, la création de la (future) Société d'histoire et d'archéologie, la guerre de 1870... et un XXe siècle marqué d'entrée par la Grande Guerre (Senlis « sentinelle avancée de Paris », monument aux morts inauguré en 1923 par Raymond Poincaré). |
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