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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2065, "COLOMBES à travers les âges (Histoire de)", "Léon Quénéhen", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1937", "Format 14 X 20. 460 pages", "54e", "", 4, "La « première histoire de Colombes », de Léon Quénéhen, qui reste aujourd'hui encore le document de référence sur le sujet, est une véritable encyclopédie (illustrée) de la cité à travers le temps et l'espace. Rien ne semble avoir échappé à l'auteur, ce membre éminent de la Société des gens de lettres qui habita Bois-Colombes dès sa plus tendre enfance et sillonna littéralement le département des Hauts-de-Seine. D'où cette profusion d'informations sur ce « gros village » devenu une ville au XIXe siècle - après l'implantation du chemin de fer - et dont le site était peuplé dès le néolithique. À l'époque gallo-romaine, Colombes a un atrium, qui deviendra un refuge sous le règne des Francs, puis un lieu de sépulture au Moyen Age, à partir duquel s'organise la vie religieuse et commerciale (atrium de Columbis cité au XIIIe siècle) et dont « le rôle transcendant » est attesté dans les textes jusqu'au XIVe siècle. L'aspect général du terroir (histoire, situation, limites, géologie, blé, vignes, arbres fruitiers) est, lui aussi, évoqué, ainsi que le bourg médiéval, si proche de la capitale, avec ses rues, ses chemins, ses anciens patronymes.
Naturellement l'histoire événementielle est longuement retracée : méfaits des bandes anglaises (1346) et répression de la jacquerie (1358), insurrections des Tuchins et des Chaperons blancs, constitution d'une milice à Colombes pour faire échec à ces séditieux et fortifications (1616) - car les violences se perpétuent - corporations dissoutes en 1791, persécutions religieuses, occupation du bourg par les alliés (1815)... Quant à la ville, elle est décrite avec la même précision, avec ses 8 portes (de Paris, de la Croix, d'Argenteuil...), ses remparts détruits et reconstruits (passage Deneschiens), son église (XIIe siècle : beffroi) et son presbytère, son cimetière et le château de la reine Henriette (elle en prend possession en 1657), le « petit château d'en bas » (vendu à Henriette en 1662) et la « maison du Perron », et les propriétés Audra et Boc-Saint-Hilaire-Janty, Gautherin-Perriollat et Labouret... sans oublier les rues (comme la rue Gramme, autrefois chemin de la Croix-Rouge, puis rue de la Révolution) et les lieux-dits (comme le Trou Pâtis où on allait chercher de la glaise pour construire des fours).
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