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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2074, "FOLGOET (LE) (Le Folgoat)", "l'abbé Augustin Guillermit", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1922", "Format 14 X 20. 132 pages", "18e", "", 4, "Complément indispensable d'une visite dans cette belle région du Léon (canton de Lesneven), l'ouvrage de l'abbé Guillermit entraîne le touriste, épris de « la côte des légendes », au cœur d'une histoire qui commence comme un conte : celle de Salaün ar Foll, un innocent solitaire (XIVe siècle) qui chantait les louanges de la Vierge et dont la dépouille, jetée dans une fosse, fit éclore (dit-on) un lys éclatant de blancheur. C'est sur le lieu de sépulture de Salaün que fut édifiée l'église qui allait devenir, peu à peu, la magnifique basilique du Folgoat. Jolie légende ou miracle authentique, cet événement post mortem fut à l'origine d'un engouement religieux de la part des seigneurs et des bourgeois, des ecclésiastiques et des gens du peuple et, par la suite, de princes, ducs et rois qui se rendirent sur le tombeau de Salaün et contribuèrent, par des dons, à l'érection de l'édifice. Rarement, on vit une telle unanimité dans la foi et dans l'action : c'est grâce à elle que s'élabora la gestation de près de trois siècles de ferveur chrétienne (pèlerinages), de paix sociale (statuts de la collégiale) et de prospérité commerciale (auberges, hôtelleries, vente de marchandises).
Toutefois, l'établissement d'un séminaire d'aumôniers de marine au Folgoat (lettres patentes données par Louis XIV en septembre 1682) et la suppression du doyenné changèrent radicalement cet état de choses : le service du sanctuaire et des pèlerinages ne fut plus la priorité, les Jésuites qui dirigeaient le séminaire considérèrent le Folgoat comme une simple source de revenus et après l'incendie gigantesque qui dévasta l'église (1708 : murailles, toiture, portes, vitraux...), ils ne firent procéder à aucune réparation. Après leur départ (1763), dans la cité livrée au désordre et à la misère, les bâtiments de la collégiale servirent d'hôpital militaire. « Pauvre Folgoat, jadis si florissant, quand douze chanoines présidaient les offices et les pèlerinages... » Compte tenu des désordres révolutionnaires, ce n'est qu'en 1808 que l'église, devenue la propriété d'un fripier de Brest, put rouvrir. Ensuite, à partir de 1829, tous les recteurs du Folgoat s'employèrent à restaurer l'édifice et à faire renaître la ferveur d'antan (en particulier M. La Haye, 1859-1882).
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