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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2077, "BELLENAVES. Mon pays natal. Tome I", "Léon Bideau", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1909", "Format 14 X 20. 244 pages", "30e", "", 4, "L'ouvrage que nous présentons ici est le premier volume d'un livre intitulé Bellenaves, mon pays natal, qui en compte deux au total. Fruit d'un travail considérable effectué par Léon Bideau sur cette commune de l'Allier, issue d'une paroisse importante qui dépendait de l'archevêché de Bourges, cette monographie apparaît, dans ce tome I, consacrée à l'histoire du village dans lequel l'auteur a vu le jour, depuis ses origines (incertaines) jusqu'aux Morts pour la Patrie, de 1794 à 1874. Les temps anciens, dans la région, sont naturellement évoqués (époque gauloise des Bituriges, occupation romaine, invasions...) avant la constitution du royaume d'Aquitaine, dont le Bourbonnais faisait partie. L'influence des moines (religieux de Saint-Maixent arrivés à Ébreuil au IXe siècle et bénédictins fondateurs du prieuré de Bellenave, mentionné au XIIe siècle) s'avéra déterminante dans la fondation des paroisses. L'ancienneté du fief de Bellenave est attestée (charte de Pépin-le-Bref de 763), de même que celle de la famille seigneuriale Jehan de Bellenave, dont les membres s'allièrent avec les meilleures familles du Bourbonnais et de l'Auvergne.
Les rapports des Jehan, et de leurs successeurs Jehan de Beauvoir, Dutour de Saint-Salvert-Bellenave, Du Peschin, avec les autres seigneurs, les sires de Bourbon et le roi, furent pacifiques et empreints de fidélité. La communauté et la paroisse avaient nombre d'intérêts communs, les pratiques religieuses étaient intenses (confréries du Saint-Esprit, de l'Ascension, de la Fête-Dieu, de Notre-Dame de Septembre, de M. Saint-Roch) et l'importance des curés était effective (registres d'état civil, énoncé en chaire des actes publics, participation aux assemblées). L'agriculture était l'unique richesse des campagnes (froment, seigle et vignes), mais certaines communes souffrirent de la misère (la circulation des grains n'étant pas libre) ; l'ignorance fut longtemps à peu près générale, mais l'instruction se généralisa dans la première moitié du XIXe siècle (une école laïque de filles fut même créée en 1881).
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