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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2079, "REDON (Histoire militaire de)", "J. Trévédy", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1893", "Format 14 X 20. 294 pages", "35e", "", 4, "Le président Trévédy, historien averti de la Bretagne, et de Redon en particulier, mesurant à quel point la violence guerrière était inséparable du passé de la cité, et ce dès ses origines (dévastée par les Normands, l'abbaye Saint-Sauveur ne se releva de ses ruines qu'à la fin du IXe siècle), se donna pour tâche de retracer l'histoire militaire de la ville ; récit passionnant et mouvementé, son livre apparaît davantage comme la restitution (vivante) d'une réalité que comme la prise en compte d'une quelconque spécificité. La guerre (récurrente) ne se résumait pas seulement, en effet, à des événements militaires (guerres de Blois-Montfort au XIVe siècle, attentat des Penthièvre en 1420, seigneurs ligués aux côtés des Français en 1487, lutte contre Anne de Bretagne, combats et actes de brigandage liés à la Ligue et autres faits militaires en 1799 et 1815), mais aussi à bien des enjeux politiques - par exemple à l'histoire de la maison de Rieux - à des érections (ou des destructions) architecturales, à un mode de vie qui devait se pérenniser, à la protection des édifices et établissements religieux...
Ainsi l'abbaye, qui était à l'origine même de la ville et de ses activités, dévastée autrefois par les Normands, dut subir à nouveau des exactions (pillages, violences) de la part d'Olivier de Pont-Château et d'autres seigneurs voisins, en 1126, ce qui contraignit son abbé à appeler à l'aide le duc Conan III, et plus tard, la prospérité commerciale de la ville (navires en grand nombre montant à Redon et en descendant) fut mise à mal lors des guerres de Blois et de Montfort (1342-1360), jusqu'à ce que l'abbé Jean de Tréal fortifia la cité, qui ne retrouva pas sa richesse passée, mais acquit une réelle importance comme place de guerre ; sa volonté défensive apparaissant telle que le roi nomma Jean de Rieux capitaine de la place. Ce fut le début d'une nouvelle ère pour la ville, souvent au coeur des combats désormais, surtout à l'époque de la Ligue (1586-1598), mais sans contact avec l'ennemi par la suite, n'entendant le bruit du canon que lors des solennités publiques et détruisant ses murs (en 1762), une initiative qui se révéla fâcheuse, au moment des invasions de 1799 et de 1815.
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