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2080, "SECLIN (Histoire de). La seigneurie, la commune, la ville. Annales", "le chanoine Th. Leuridan", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1930", "Format 14 X 20. 390 pages", "46e", "", 4, "Le chanoine Théodore Leuridan, fils du bibliothécaire, archiviste et conservateur du musée de Roubaix et lui-même archiviste, archéologue et bibliophile, auteur de plus de 500 ouvrages répertoriés, a consacré 3 volumes à l'histoire de Seclin : celui qui est présenté ici concerne la seigneurie, la commune et la ville, autrement dit tout le passé de la cité, depuis ses origines (premières mentions de Seclin dans les textes) jusqu'à l'époque contemporaine (inauguration de la stèle de la délivrance, édifiée à l'entrée de la route de Gondecourt, le 11 novembre 1927). Avec cette volonté encyclopédique qui le caractérise, l'historien nous propose un formidable brassage des êtres, des choses et des événements, seule traduction possible pour restituer une réalité complexe, mouvementée, souvent réglée par le sort des armes et forgée par le courage des populations. Évoquant d'abord la période féodale au cours de laquelle la terre de Seclin appartenait aux comtes de Flandre et à leurs successeurs, puis la seigneurie engagère du XVIIe siècle (1627) et recensant méthodiquement tous les fiefs (de Seclin, du châtelain de Lille et les mouvances diverses) - illustrations des armoiries à l'appui - il dresse un panorama complet des lieux, à ces différentes époques. Avec le même foisonnement d'informations et de références aux archives, il fait apparaître la ville elle-même, aux XIIIe et XIVe siècles, au coeur du grand mouvement communal de conquête sur le pouvoir féodal (privilèges accordés par la comtesse Jeanne, en 1225 et ratifiés par Jean le Bon, Charles V et Philippe le Hardi, 1355, 1368, 1384), il décrit l'exercice de la loi intra muros (bailli, échevins, lieutenant, mayeur) et énumère les impôts (qui se multiplient), avant d'évoquer les finances communales et les « institutions diverses », charitables et scolaires... Enfin, dans la dernière partie de son ouvrage (Annales civiles), il relate l'épopée échevelée que fut l'histoire guerrière de la cité, « au voisinage de la ville fortifiée de Lille », du XIIe siècle (siège de Guillaume le Normand) jusqu'à la domination espagnole (1506-1667), puis sous la domination française, pendant et après la Révolution, lors de la Grande Guerre et quand vint le temps de la Reconstitution.

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