Bienvenue sur Histo.com, la plus
ancienne librairie d'histoire locale sur le Net...


Retrouvez l'intégralité de la collection
Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2081, "HAUT-VIVARAIS (Trois siècles de vie rurale, économique et sociale en)", "Charles du Besset", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1944", "Format 14 X 20. 192 pages", "23e", "", 4, "L'intérêt du livre de Charles du Besset est double : non seulement il regorge d'informations sur l'histoire au quotidien du Haut-Vivarais - des paysans aux différents aspects de l'alimentation locale (la table) - en passant par toutes les formes de réalité économique et sociale, mais il montre aussi comment ce « petit monde isolé » par la rareté et la difficulté de ses voies de communication, résista, plus longtemps que la plupart des autres provinces de France, aux influences extérieures. A la fin du XIXe siècle (encore) les hommes allaient au marché, « avec une ample et longue blouse bleue, coiffés d'un chapeau sombre à larges bords, chaussés de souliers ferrés » et les femmes, « habillées de serge invariablement noire, avec un tablier de cretonne et le bonnet blanc », qui, sur les hauts plateaux confinant au Velay, « s'ornait de dentelles plus ou moins fines ». Véritable mine de renseignements sur ces trois siècles décisifs du passé de la région (1600-1900), ce travail d'un spécialiste reconnu de l'histoire régionale comblera tous les amoureux de ce pays magnifique et secret.
Ils découvriront, en effet, au-delà des charmes multiples de cette contrée (sauvagerie et variété des sites, hospitalité des Vivarois, bon rang dans le classement gastronomique des régions, richesse du patrimoine architectural), que cette puissance et cette sérénité ambiantes sont le fruit d'un labeur obstiné et de modes de vie ancestraux : ceux d'une population rurale, dont il évoque, avec un grand luxe de détails, outre l'habillement, l'habitat qui présente souvent « un certain caractère » (du XVIIIe siècle, du XVIIe et parfois d'une époque plus ancienne), le mobilier « des plus simples », la situation financière peu brillante et les qualités de courage et de générosité (qui n'excluent pas un esprit vite belliqueux) ; mais aussi ceux du clergé (prieurs et commendes, dîme et portion congrue des curés), de la noblesse, haute et petite (fortunes, vies et carrières ouvertes, nouvelle noblesse après la Révolution) et de la bourgeoisie (professions souvent importantes et rapports étroits avec la noblesse). Sans oublier les tenants du commerce et de l'industrie, les voyages, les transports et la poste.
EN SAVOIR PLUS ET COMMANDER CET OUVRAGE ?