2089, "MERLE (La châtellenie de)", "Eusèbe Bombal", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1914", "Format 14 X 20. 244 pages", "30e", "", 4, " Impossible de visiter la région qui se trouve aux confins de l'Auvergne, du Quercy et du Bas-Limousin, sans s'arrêter à Saint-Geniez-ô-Merle pour y admirer les vestiges de la fameuse citadelle (dite les tours de Merle), édifiée à partir du XIIe siècle, qui a nourri l'inspiration de nombreux peintres et photographes, fascinant (par ailleurs) les curieux impatients de savoir « quels hommes hardis construisirent ces murailles, quels hôtes elles abritèrent à travers les siècles, quels ennemis les ont assaillies et éventrées ». Eusèbe Bombal donne toutes les réponses appropriées à ces questions, en évoquant d'abord les familles seigneuriales de Merle, ses seigneuries suzeraines et dominantes, puis en nous entraînant dans une visite approfondie du site et en relatant l'histoire de la commanderie de Merle qui appartint à l'abbaye de Meymac et (semble-t-il) aux templiers - toutes leurs traces officielles ayant été systématiquement effacées - avant de décrire les combats livrés contre les Anglais (en Saintrie et à Merle) et les guerres de religion, auxquelles ne résista pas la chapelle Sainte-Anne. Au XIVe siècle, le Limousin fut (en effet) envahi par les Anglais et en 1371 « le château et la tour de Pestels sont pris », mais peu de temps après ils sont restitués à la demande de Grégoire XI. Merle eut, par la suite, à se défendre contre bien d'autres agressions et au milieu du XVe siècle la sécurité est encore loin d'être complète dans la région. Plus tard, lors des affrontements entre catholiques (villes d'Aurillac, Salers, Tulle, Mauriac, Pleaux...) et protestants (Beaulieu et Saint-Céré), la forteresse eut un rôle actif, mais c'est de cette époque que datent sa ruine et son abandon, car l'épaisseur de ses murs ne servit à rien contre les tirs des canons. Tenue par les huguenots en 1575, elle est reprise l'année suivante et en 1595, « tout est ruine, misère et pauvreté en Bas-Limousin ». Ces événements majeurs rapportés par l'auteur ne lui font (cependant) pas oublier les généalogies seigneuriales recensées avec soin et la transcription de documents très importants qui servent de conclusion à l'ouvrage. |
EN SAVOIR PLUS ET COMMANDER CET OUVRAGE ? |