2183, "SAINT-SORNIN, NIEULLE, BROUE et « LES ISLES DE MARENNES »", "l'abbé Gélézeau et E. Tauzin", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1896", "Format 14 X 20. 268 pages", "33e", "", 4, "Persuadés qu'il n'y avait rien de plus stimulant, et de plus réconfortant pour l'esprit, que la restitution du passé sous toutes ses formes dans les périodes de bouleversements sociaux et politiques, l'abbé Gélézeau et E. Tauzin consacrèrent cet ouvrage, à la fin du XIXe siècle, à la superbe région de Saint-Sornin, Nieulle, Marennes (...), dont l'histoire est riche et passionnante et le terroir magnifiquement partagé entre la végétation et l'eau. Cette plongée dans le monde d'autrefois ne leur permit pas seulement de « reconstruire, à l'aide des souvenirs et par la seule inspection des lieux l'ancien archipel dont les limites se reconnaissent encore parfaitement » ou d'évoquer l'exploitation des carrières dites « de l'Enfer » qui servirent à bâtir Brouage ; elle les conduisit aussi à faire revivre toute cette contrée, habitée avant la conquête romaine (tumulus de la Mauvinière), d'abord des origines à l'an 1047 - et ils rappellent que, selon Ausone, les huîtres de ce pays étaient servies à la « table des Césars » - et ensuite de 1047 à 1351, ère de prospérité sur ces terres, avant la guerre de Cent Ans (prieuré-seigneurie de Saint-Sornin, 1047-1351). Les violences dues à l'interminable conflit qui opposa la France à l'Angleterre aux XIVe et XVe siècles (siège de Broue par du Guesclin en 1372), auxquelles s'ajoutèrent « les troubles causés au prieuré par les seigneurs de Marennes, depuis 1351 jusqu'en 1500 » et les guerres de religion (combats de Saint-Sornin en 1568 et 1586) eurent des effets désastreux sur la région, même si les paroisses de Saint-Sornin et de Broue eurent une existence paisible aux XVIIe et XVIIIe siècles, tandis que l'église protestante de Nieulle se ressentait des abjurations postérieures à la révocation de l'Édit de Nantes. La Révolution (vent nouveau sur Saint-Sornin et sur le pays de Marennes) et la période contemporaine sont retracées ensuite par les auteurs avec le même talent et la même précision (4 visites de l'évêque de La Rochelle à Saint-Sornin au XIXe siècle) et les logis et seigneuries d'autrefois sont, eux aussi, recensés : de Feusses à La Madeleine, en passant par La Mauvinière et Bellevue, Toucheronde et La Prée, La Cateline, Cadeuil et La Massonne. |
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