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Monographies des villes et villages de France
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2187, "PONTOISE (Histoire populaire de)", "J. Depoin", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1889", "Format 14 X 20. 154 pages", "19e", "", 4, "Les visiteurs de la ville de Pontoise, séduits par la qualité de son patrimoine architectural, sont aussi frappés par l'intensité de la vie culturelle qui caractérise la cité pendant toute l'année : découverte de ses places et de ses ruelles, de ses monuments et de ses souterrains (salles à voûtes, escaliers et ouvrages militaires...), conférences à la Société historique et circuits à thèmes, fêtes fluviales et musicales... C'est que le passé du chef-lieu du Val d'Oise est un sujet d'inspiration inépuisable, que Camille Pissarro (par exemple) vécut intra-muros de 1871 à 1884 et que cette localité eut une histoire très dense et très mouvementée : ici, Joseph Depoin la retrace, des origines (celtiques : pont construit sur l'Oise, d'où son nom à l'époque gallo-romaine, Pons Isaræ) jusqu'en 1882, date à laquelle Pontoise est le chef-lieu d'une préfecture de 1re classe, en passant par l'érection du comté dès les Mérovingiens, les invasions des Normands (886), le développement de l'abbaye de Saint-Martin grâce à saint Gautier (XIe siècle) et le rattachement à la Couronne (1082).
Dotée d'une charte communale par Philippe Auguste en 1188, la cité, qui développe des industries nées du voisinage de la Viosne (meuneries, tanneries, fouleries de drap, environ 25 moulins) et possède des corporations de nombreux métiers et un commerce prospère, traverse difficilement la guerre de Cent Ans et les Anglais l'occupent de 1419 à 1441. Les états généraux s'y tiennent en 1561 (colloque contradictoire tenu à Poissy par les protestants) et deux ans plus tard, un collège est fondé à l'intérieur de la ville, le règlement de 1564 ayant été approuvé par la municipalité et s'étant perpétué jusqu'à la Révolution. Le Parlement et la Cour y seront transférés par Louis XIV en 1652 (événement lié à la Fronde) ; et cette même assemblée y sera exilée par le Régent une première fois en 1720 et une seconde en 1753 (refus d'obéissance au roi). La Révolution connut deux phases : l'une assez tranquille et l'autre plus radicale, mais Jean-Baptiste Depoin, un magistrat énergique, ramena la paix dans la cité.
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