2196, "GRISOLLES (Monographie de)", "le chanoine Hugues Bayle", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1941", "Format 14 X 20. 168 pages", "20e", "", 4, "Est-il rien de plus touchant qu'un ouvrage, consacré à une localité dotée de tous les charmes (comme Grisolles), qui se révèle au bout du compte le fruit d'un travail collectif ? Sans doute l'auteur, ici, est-il le chanoine Bayle, curé de la paroisse de 1888 à 1909, qui a effectué la synthèse entre ses travaux personnels et ceux des abbés Lafont et Beaudonnet et de M. Joseph Marceillac, maire de la cité, mais cet effort commun, auquel se joignit M. Adrien Escudier, qui relut et annota l'oeuvre d'origine, donne à cette monographie un intérêt tout particulier. Il semble au lecteur de ce début du XXIe siècle que cette coalition du savoir soit la plus appropriée pour restituer la réalité d'autrefois : celle des lointains Volsques Tectosages vaincus par les Romains et jouissant ensuite du statut d'« alliés » et celle de leurs successeurs envahis par les Vandales (Ve siècle), mais aussi christianisés, puis soutenus par la monarchie franque et soumis aux comtes de Toulouse (IXe siècle). Tout cela avant l'érection du Castellum, voulue et réalisée par les co-seigneurs de Grisolles (XIIe siècle). Il s'agissait, en effet, alors de protéger les habitants des lieux contre les bandes de pillards qui écumaient les campagnes. Ensuite, l'Ecclesiola originelle fut remplacée par une église plus grande (vers 1246) et une charte de franchises fut accordée à la communauté par l'abbé de Saint-Sernin (1271). Grisolles existait donc enfin, la transformation de son prieuré en paroisse, au début du XVIe siècle, achevant la tâche élaborée auparavant. Malheureusement, les guerres civiles (aux prétextes religieux) bouleversèrent cette belle harmonie, d'autant que les protestants et leurs partisans étaient nombreux dans la région, et les combats se poursuivirent au XVIIe siècle. Pendant la Révolution, la population fut divisée au sujet du clergé, plongée même parfois dans un état insurrectionnel, mais la situation se rétablit en 1804, lors de la nomination du nouveau curé. En 1808, Grisolles devint chef-lieu de canton et quelques années plus tard, des projets de creusement du canal latéral de la Garonne (1830) et de construction d'une voie ferrée (1831) furent présentés à la municipalité... |
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