2207, "CUMIÈRES (Histoire de). 590-1918", "Louis Lavigne", "2004, réimpression de l'ouvrage paru de 1958", "Format 14 X 20. 122 pages", "16e", "", 4, "Il y a des drames si écrasants dans l'histoire d'un village ou d'une région qu'ils semblent masquer, par leur ampleur, tous les événements qui les ont précédés ou qui les ont suivis. Ainsi en est-il de la Grande Guerre à Cumières et plus particulièrement des opérations militaires (de la bataille de Verdun) qui provoquèrent la destruction de la commune, les combats décisifs ayant eu lieu à la cote 304 et au Mort-Homme, surtout en 1916. Ce « village détruit », signalé aujourd'hui par un panneau indicateur ne paraît nécessiter aucun commentaire ; les chiffres, les dates et la disparition de la localité étant assez éloquents en eux-mêmes. Pourtant, c'est un enfant du pays, Louis Lavigne, présent pendant 52 mois sur le front de Verdun, qui décida de faire revivre le passé de Cumières-Mort-Homme, depuis ses origines jusqu'à l'après-guerre, montrant ainsi que ce n'était pas la mort qui avait gagné, puisque l'âme du village habitait ses souvenirs et que les enfants et petits-enfants des victimes de ce drame souhaitaient que l'histoire des lieux fût pérennisée. Aussi l'historien en mission dresse-t-il un vaste panorama du terroir de Cumières dans le temps et dans l'espace : partant de la période néolithique (vestiges de silex taillés et polis retrouvés au nord du village), il nous fait traverser le haut Moyen Âge (vers 590 Cumières apparaît dans un document officiel), il évoque un château édifié au XIIIe siècle au lieu-dit Jardin-Mangin, puis les guerres des XIVe et XVe siècles et le destin de la Maison de Cumières de 1227 à 1789, avant la Révolution et la guerre de 1870. La géographie physique du territoire retient aussi toute son attention, plans et photographies à l'appui, ainsi que les activités économiques (surtout agricoles : élevage, blé, betteraves, vignoble de Cumières...) et la vie du village au quotidien : il est coquet, les maisons ont toutes un « devant de porte », la population et les professions sont recensées, ainsi que les maires, les adjoints, les conseillers municipaux, les curés et les instituteurs. La chanson de Cumières (après la Grande Guerre et l'après-guerre) sert de conclusion à l'ouvrage. |
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