2215, "EMMERIN. 900 ans d'histoire", "René-Henri Delporte", "Edition 2004", "Format 14 X 20. 182 pages", "22e", "", 4, "Rien de plus agréable et de plus instructif que ce vade-mecum historique de René-Henri Delporte qui nous permet de vagabonder dans le passé de la ville d'Emmerin au gré des étapes qu'il nous ménage à travers l'espace et le temps. L'apparition de la localité dans l'histoire ? C'est le 7 novembre 1104, au palais du Latran, à Rome, dans une bulle-pancarte du pape Pascal II, dont l'auteur nous donne la traduction : « ... dimidiam villam Hamerim tam in terra quam in aqua... : la moitié du domaine d'Emmerin, tant en terre qu'en eau. » Les rapports entre Emmerin et l'abbaye d'Anchin ? Des religieux de cette communauté exploitèrent des terres à Emmerin jusqu'au XIIIe siècle et c'est une « histoire vieille de 900 ans (qui) passe par le chemin des Moines ». La superbe gouache (1603) qui figure dans le XIIIe tome de l'album de Croÿ ? L'analyse qui nous en est donnée est à la fois esthétique, historique et géographique. Et pour ce qui est des amateurs d'anecdotes, de vie rocambolesque et de véracité littéraire, ils découvriront, peut-être avec étonnement, que le célèbre Vidocq s'est intéressé à Emmerin et qu'il y situa même des faits épouvantables dans un chapitre de son livre consacré aux chauffeurs du Nord, qui ne brille pas par la vraisemblance et l'exactitude géographique. Autres faits relatés par René-Henri Delporte, mais authentiques, ceux-là : la pitoyable histoire de l'Institut agricole pénitentiaire de Guermanez (1855-1868) et surtout le récit de la terrible journée du 29 mai 1940 qui vit des Emmerinois et des citoyens belges assassinés par l'ennemi. Quant aux passionnés d'histoire locale, ils ne sont pas oubliés : étymologie du nom de la commune, Emmerin racontée par Becquart et Leuridan, évocation de la seigneurie d'Haubourdin, recensement des censes historiques, Regards sur le passé. |
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