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Monographies des villes et villages de France
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2238, "POCÉ-LES-BOIS. Une paroisse du Vitréais (1100-1904)", "Edouard Frain de la Gauleyrie", "2004, réimpression de l'ouvrage paru en 1905", "Format 14 X 20. 112 pages", "15e", "", 4, "Historien de la Bretagne et collaborateur de la Revue historique de l'Ouest, Édouard Frain de la Gauleyrie a effectué de nombreux travaux sur Vitré et sa région. Ici, il retrace le passé de Pocé-les-Bois, du XIIe siècle (l'église de Pocé est citée dans le cartulaire de l'abbaye de Sainte-Melaine) jusqu'au début du XXe siècle, trois cloches ayant été coulées par Cornille Havard, le fondeur renommé de Villedieu, logées dans la tour de l'église et bénites le 30 octobre 1904. Entre temps, que d'événements ! D'abord durant la période féodale, qui fut, « une grande époque », avec les premiers seigneurs comme Babin de Busson, le fondateur de l'église de Pocé, André III de Vitré qui se croisera aux côtés de saint Louis et tombera au combat de la Massoure - et les Montboucher, les d'Espinay, les Sévigné - mais aussi avec le peuple de Pocé dont l'auteur évoque les activités de 1580 à 1629, une période clé de son histoire.
Dans le registre paroissial on retrouve, en effet, les comptes de l'église de Pocé et les noms des trésoriers qui apparaissent aujourd'hui comme les historiens de l'économie de l'époque : recettes (offrandes en monnaie et en nature), dépenses, approbation par l'assemblée paroissiale et solde final. Sur le terroir, on cultive le seigle, l'avoine, le blé noir et le chanvre, on fait pousser des pommiers et des châtaigniers, des cerisiers et des pêchers, des abricotiers et des pruniers et les murs des maisons sont souvent tapissés de rosiers et de vignes. La générosité des paroissiens de Pocé est constante, ainsi que leur prudence : pendant les guerres civiles, « ils mettent en sûreté tout le précieux de leur église ». Ensuite, « procession vers les sanctuaires trop longtemps délaissés ». Par la suite, les religieux et les laïques se partagent l'instruction du peuple et après la Révolution, le conseil municipal et le conseil de fabrique se substituent à l'assemblée de la paroisse. C'est sous le rectorat de M. Hirel (au XIXe siècle) que l'on décide d'édifier une nouvelle église.
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