2268, "MORZINE (Hommes et choses de)", "François Marullaz", "2005, réimpression de l'ouvrage paru en 1912", "Format 14 X 20. 260 pages", "30e", "", 4, "Qui mieux que l'abbé François Marullaz, dont l'ancienne famille (morzinienne) est citée dès le XIVe siècle, aurait pu retracer le passé de ce beau village de Haute-Savoie, devenu une station renommée, restituer son authenticité d'origine et faire retrouver à tous ceux qui l'ont quitté « les fastes lointains et les sites aimés du pays natal », tissant ainsi des liens entre les habitants de Morzine et les descendants des émigrants de jadis ? Première évocation, la vallée inférieure de la Dranse (« merveilleuse féerie »), dont « la voix souple et puissante est toujours magiquement adaptée au spectacle » ; ensuite ce sont les vallons supérieurs du bassin de Morzine qui sont décrits par l'auteur, avec les pentes de la côte d'Arbroz, l'amorce du col des Gets, la vallée de Cheravaux et le lac de Montriond ; enfin, le bourg lui-même, dont l'église a été construite et décorée par les Morziniens eux-mêmes et le haut Morzine « où la montagne se met à la portée de tous ceux qui l'aiment ». Toutes les excursions possibles sont indiquées, mais aussi l'histoire de la vallée « dans les anciens âges », avant l'arrivée des moines (l'abbaye d'Aulps à la fin du XIe siècle), l'érection du comté de Savoie et le destin de la famille Marullaz, dont le récit permet de mieux connaître le passé des lieux et les phénomènes d'émigration à partir du XVIIe siècle (situation économique difficile en Savoie à cette époque). La tradition d'indépendance a toujours été vivace dans la vallée et les contestations de l'autorité de l'abbaye par la population se multiplièrent au fil du temps : ainsi un procès opposa les paroissiens de Morzine et de Saint-Jean à l'abbé d'Aulps pendant près de dix ans à la fin du XVIe siècle, mais si les litiges furent encore nombreux par la suite, « l'affranchissement général » fut prononcé en 1771... L'abbé Marullaz conclut son livre par deux précieux Appendices : le premier sur le parler local et le second sur la flore de Morzine dans les massifs des Auffors et de Nion, dans la région des cols de Couz et de la Golèze, dans les montagnes de Montriond. |
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