2337, "CHEVRIÈRES (Histoire de). Le seigneurie et la paroisse depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours", "l'abbé Charles Signerin", "2005, réimpression de l'ouvrage paru en 1894", "Format 14 X 20. 420 pages", "49e", "", 4, "On évoque souvent aujourd'hui « le devoir de mémoire » ; mais l'abbé Signerin, lui, pour qui cette exigence était implicite, voit aussi dans le travail de l'historien, le plaisir de mémoire : celui qu'il éprouve en examinant les vestiges du château de Chevrières (par exemple), « deux tours qui ont résisté aux ravages du temps et des révolutions », une pierre « chargée de diverses moulures » et la superbe porte Renaissance (illustration dans le livre), au-dessus de laquelle « s'étale l'écusson des Mitte de Chevrières », seigneurs des lieux à l'époque. Son ouvrage, qui englobe aussi le reste du patrimoine architectural de la cité, ne se réduit naturellement pas à cela ; il fait revivre l'histoire du terroir dans sa totalité : d'abord, le village, qui garde « quelque chose de féodal » et son environnement, puis les us et coutumes foréziens, l'état de la paroisse en 1697 et celui de la commune en 1894, ainsi que les tenants de la seigneurie, de la famille de Malvoisin (début du XIe siècle) jusqu'à celle des de la Chance-Chevrières, à l'aube de la Révolution, en passant par d'autres maisons tout aussi illustres. Le foisonnement des faits, des anecdotes et des personnages ne nous permet pas de tout citer ici, mais nous n'aurions garde d'oublier les développements passionnants qui concernent « les origines et les diverses transformations de l'église de Chevrières » (la chapelle seigneuriale devient une église paroissiale au XIIIe siècle), le sac du village en 1465 par les troupes du duc de Bourbon, la paroisse sous la Terreur, le projet de destruction de l'église n'étant pas passé dans les faits, grâce à la vigilance des « hardis Vendéens de notre Forez », ou encore la formidable épopée que fut l'histoire de cette même paroisse du XIIIe au XIXe siècle : évocations biographiques de tous les curés, vicaires et fabriciens, travaux dans l'église et dans le presbytère, courage et zèle de l'abbé Antoine Guillot (1783-1802), fondation de l'école des Frères maristes, œuvre de la Soupe des enfants pauvres, écoles paroissiales dès les débuts de l'ère chrétienne... |
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