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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2378, "NEUVILLE. Châtellenie royale", "Maxime Chobert", "2005, réimpression de l'ouvrage paru en 1906", "Format 14 X 20. 384 pages", "47e", "", 4, "Neuville-aux-Bois, c'est d'abord le charme d'un site qui se révèle au premier regard : « une petite ville bourgeoise (avec) des rues très droites, pour laisser voir, l'une, la façade de la gare toute blanche, dans la verdure de ses bosquets (...), l'autre, une riante échappée de campagne et la tour du clocher géant, monumentale silhouette qui emplit de sa présence toute la plaine ». Tous ces attraits de la localité de l'Orléanais, ceux-ci et beaucoup d'autres, sont évoqués dans l'ouvrage de l'abbé Chobert, mais ils apparaissent surtout comme la toile de fond d'une histoire riche et mouvementée, dont le récit, étayé par une connaissance parfaite des archives, reflète bien la vigueur et la densité ; il nous conduit, en effet, des origines, très anciennes, de Neuville, puisqu'elles remontent à l'époque des Carnutes (habitat du terroir quinze siècles avant J.-C.), jusqu'au XIXe siècle, en passant par la période gallo-romaine (découverte de monnaies des trois premiers siècles de notre ère), par la domination des Francs (défrichage, culture et constitution de villages), le passage du Novus Vicus à la Nova Villa (Neuville), ou l'érection d'une véritable commune (début du XIIIe siècle)...
Toutefois, les grands moments du passé de Neuville, terroir rattaché au domaine royal dès le règne des Francs, ont toujours été liés au destin de sa châtellenie, qui fut d'abord la propriété (alternée) des ducs d'Orléans et de la Couronne : les temps sont terribles et héroïques pour elle pendant la guerre de Cent Ans (triste exode des paysans chassés de leurs terres), elle retrouve la prospérité à la fin du XVe siècle (« on voit onduler à perte de vue le bled froment »), mais après les prédications de Théodore de Bèze sous les halles, les huguenots dévastent et incendient la cité, avant que Neuville ne soit administrée par des seigneurs engagistes, comme Charles de Bois-l'Évêque qui versa pour cela 25 000 livres, que « l'opulente famille des Clérembault de Vendeuil » n'achète le domaine en 1689 et que le marquis de Vendeuil ne connaisse un destin rocambolesque pendant la Révolution : resté sur place et déguisé en artisan, il fut emmené à Paris et jeté en prison, ne devant son salut qu'à l'abnégation de son valet de chambre... Le recensement des fiefs de Neuville et de leurs seigneurs, ainsi que l'étude des institutions civiles, militaires et religieuses, complètent ce livre passionnant.
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