2387, "CHÂTELLERAUD et le Châtelleraudais (Histoire de). Tome II", "l'abbé Lalanne", "2005, réimpression de l'ouvrage paru en 1859", "Format 14 X 20. 440 pages", "51e", "", 4, "L'ouvrage présenté ici est le deuxième de l'Histoire de Châtelleraud et du Châtelleraudais, fresque superbe de la ville et de sa région au fil des âges et qui apparaît, depuis près d'un siècle et demi, comme l'œuvre de référence sur le sujet. Ici, l'auteur conduit le lecteur du XVIe au XIXe siècle, c'est l'histoire de « la terre de Châtelleraud » qui est retracée : elle est rachetée en 1504 par Anne de France, fille de Louis XI et érigée en duché-pairie, dix ans plus tard, au bénéfice de François de Bourbon. Constituée en bastion de la Réforme par les Anglais, elle est rattachée à la Couronne en 1559 et la ville obtient le statut de commune en 1565 : cette dernière modification n'empêchant en rien les violences politiques et religieuses (pillage des églises et des couvents en 1562 et 1569, siège de la cité par le duc d'Anjou, défaite des calvinistes à Montcontour). Henri IV séjourne à Châtelleraud, confronté à des intrigues locales et le retour au catholicisme du ministre Picard fait grand bruit : établissement des capucins (1612) et fondation du couvent des Filles de Notre-Dame. Les temps sont troublés à Châtelleraud au XVIIe siècle : la cherté des grains, les dettes de la ville, les nouveaux impôts et l'installation du grenier à sel intra-muros provoquent des mouvements séditieux dans la population (punition infligée aux principaux meneurs) et la disette frappe la cité en 1661 et 1662. De graves conflits de préséances opposent la sénéchaussée à la municipalité au début du XVIIIe siècle, une épidémie d'origine inconnue décime la population en 1742 (460 morts), mais trois événements positifs pour la localité viennent éclairer ce triste tableau : d'abord l'établissement de promenades publiques, ensuite la création d'un champ de foire, indispensable pour le commerce local, enfin la sollicitude active de l'intendant, M. de Blossac, pour les pauvres, pendant les trente-quatre années qu'il passa dans la généralité. Pour ce qui est de l'urbanisme, il fallut naturellement attendre la fin de la période révolutionnaire, relatée ici en détail, pour que de nouveaux travaux fussent entrepris. |
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