Bienvenue sur Histo.com, la plus
ancienne librairie d'histoire locale sur le Net...


Retrouvez l'intégralité de la collection
Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2390, "BOISSY-SANS-AVOIR (Notice historique sur)", "l'abbé Quillery", "2005, réimpression de l'ouvrage paru en 1859", "Format 14 X 20. 280 pages", "34e", "", 4, "Ancien curé de Boissy-sans-Avoir, l'abbé Quillery fait partie de ces historiens du XIXe siècle qui savaient allier à la rigueur des méthodes le charme du récit et la liberté du ton. Aussi ce fouilleur d'archives, civiles et religieuses, chercheur inlassable, n'hésite-t-il pas, dès l'ouverture de son livre, en s'adressant à ses ouailles, à comparer son ouvrage à « un vieillard âgé de huit ou neuf cents ans, qui se lèverait de son tombeau pour vous raconter les usages du temps passé et toutes les choses intéressantes qui tiennent à votre paroisse ». Et c'est avec le même naturel qu'il évoque son village, d'abord dans ses origines, Buxiacum sine censu, localité anciennement pauvre, « située au milieu d'une plaine devenue très fertile par les soins et le travail des habitants », décrivant ensuite la disposition de ses maisons, avec les rues de l'Armuteau et de la Grande-Mare, du Tripot et des Moulins, de l'Étang et Maubusy et les places de la rue des Moulins, de l'Église et de la Maison commune et se situant enfin dans la perspective du travail qui a été accompli pour améliorer (par exemple) les voies de communication, grâce à une nouvelle loi sur les corvées obligatoires (mai 1836), rigoureusement appliquée par le maire de l'époque, M. Barbé.
« Vous avez fait de grands progrès dans l'agriculture, note encore l'abbé Quillery à l'intention de ses paroissiens. Aujourd'hui, vous avez tous votre champ, votre vigne, votre petite maison. », mais il ajoute : « Prenez garde ! L'économie peut devenir avarice, le travail dégénérer en abus. » Car il n'y a pas de panorama historique complet, selon lui, sans implication morale et religieuse de celui qui le dresse : qu'il s'agisse de l'étude de la population de Boissy au fil des siècles (que de noms cités dans les souches anciennes et la génération nouvelle !), de ses mœurs et de son habillement (« couverts d'un vêtement de toile, hommes et femmes étaient plus robustes qu'aujourd'hui »), de la vie de la paroisse (« quand on ne craint pas d'offenser Dieu, on ne craint pas d'offenser ses semblables »), ou quand il retrace l'histoire de l'église qui « fixe les regards du passant », s'attardant dans le cimetière, y admirant la charmille qui y a été plantée en 1734 et retrouvant les usages pieux d'autrefois : la fête de la Purification et la communion des malades à Pâques, le pèlerinage de Bardelle et le feu de Saint-Jean, la distribution d'eau bénite et la bénédiction des chapelets, le devoir de buiser la croix et les testaments des chrétiens d'autrefois (il les cite depuis les époques les plus reculées), sans oublier le recensement des curés de la paroisse du XIVe au XVIIIe siècle.
EN SAVOIR PLUS ET COMMANDER CET OUVRAGE ?