2443, "ROCHE-GUYON (LA). Châtelains, château et bourg", "Émile Rousse", "2006, réimpression de l'ouvrage paru en 1892", "Format 14 X 20. 518 pages", "60e", "", 4, "Rien ne fut plus stimulant, pour Émile Rousse, écrivain personnellement attaché à La Roche-Guyon, que de découvrir des documents, des chroniques et des renseignements d'ordre généalogique sur ce terroir qu'il affectionnait : tout un matériau patiemment recueilli par un autochtone éclairé, M. Hippolyte Alexandre, dont les recherches méritaient d'être continuées et développées. Passionné par le sujet, Rousse se prit au jeu et écrivit l'histoire complète de cette belle commune du Val-d'Oise. Bercé depuis son enfance par des récits qui se situaient dans le passé de la localité, il pouvait, cette fois, faire la lumière sur tout ce qui l'avait intrigué et communiquer le résultat de ses travaux à toutes celles et tous ceux qui partageaient son enthousiasme. Les origines du terroir, la fondation du château d'où l'on pouvait surveiller les rives du fleuve et la vallée de l'Epte, la longue lignée seigneuriale qui présida aux destinées du terroir, de la famille de Guy de la Roche à celle de la Rochefoucauld, ainsi que les événements au fil des siècles dans le bourg de La Roche-Guyon... Son ouvrage, qui ressemble souvent à une fresque épique (« échange perpétuel de cartels, de batailles, de félonies, de succès et de revers, guerres entre Français et Anglo-Normands..."), apparaît aussi comme une reconstitution passionnante de la vie de la seigneurie et du village sous l'Ancien Régime : intrigues seigneuriales, alliances, participation à la vie politique du temps (Jean de la Rivière, mort en 1400, était chambellan du roi) et histoire des habitants au quotidien (premiers registres de la paroisse en 1578), avec la création de la confrérie de Saint-Roch après une épidémie de peste noire (« l'Église est la grande infirmière de l'Europe »), les travaux d'embellissement du domaine réalisés par Mme d'Enville qui durèrent six ans (1763-1769) et occupèrent de nombreux ouvriers et artisans, les essais sur la culture de la pomme de terre et sur la fabrication de « pain économique » (lettre de Mme d'Enville), la création de routes (de La Roche-Guyon à Clachaloz ) et de potagers... |
EN SAVOIR PLUS ET COMMANDER CET OUVRAGE ? |