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2459, "RIBIERS", "Joseph Roman", "2006, réimpression de l'ouvrage paru en 1892", "Format 14 X 20. 80 pages", "10e", "", 4, "Officier de l'Instruction publique et historien renommé, Joseph Hippolyte Roman avait déjà consacré une Notice sur Ribiers dans son Tableau historique des Hautes-Alpes, avant de s'atteler à l'ouvrage présenté ici, qui apparaît, aujourd'hui encore, comme le document de référence sur le sujet. Ouvrant son livre sur un état des lieux à la fin du XIXe siècle (topographie, dimensions, population et activités...) et sur les origines du terroir (habitat très ancien), l'auteur fait revivre le passé de la localité et de ses environs pendant plus de deux millénaires, en se fondant sur des archives (parfois inédites) et sur les découvertes archéologiques : évocation du trésor de Freyssinié (1834) et de la mise au jour d'une sépulture en 1875, qui attestaient de la présence jadis, en ce lieu, des Voconces. Identification aussi de vestiges gallo-romains, entre Ribiers et Antonaves, sans aucune certitude, pour autant, de l'existence à cet endroit d'une agglomération. Cependant, tout commence réellement au XIe siècle quand la terre de Ribiers appartient à la famille de Mison qui occupe le château du même nom, dont « la situation est inexpugnable ». Au XIIe siècle, c'est la maison de Mévouillon qui lui succède et il faut attendre l'année 1241 pour voir Ribiers mentionné dans une charte où un prêtre de la Bâtie-Saint-Étienne est cité comme témoin. À cette époque, il y a déjà une paroisse à Ribiers et on la retrouve au XIVe siècle, au XVIe et jusqu'à la Révolution dans les rôles des décimes. Pendant cette longue période, la terre de Ribiers n'est pas épargnée par la violence : brigandage seigneurial (Guillaume de Mévouillon) et conflit entre la comtesse de Provence et le roi de France au XIVe siècle, puis guerre de Religion (au XVIe). Deux faits d'une grande importance pour cette région agricole sont aussi à signaler : la création, en 1617, de quatre foires et d'un marché et l'édification d'une digue le long du Buëch, en 1789, grâce à Mme de Créqui...

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