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2468, "MARTEL et ses annexes. Gluges, Loupchat, Murel.", "le chanoine Serrurier-Dubois", "2006, réimpression de l'ouvrage paru en 1927", "Format 14 X 20. 352 pages", "43e", "", 4, "À l'origine, quand il entreprit son travail sur Martel, le chanoine Serrurier-Dubois n'avait pas l'intention d'écrire une monographie : il souhaitait simplement « enrichir les archives paroissiales ». Et puis à force d'exhumer des documents inédits sur la localité, il en vint à la conclusion suivante : il lui fallait mettre ses découvertes à la disposition du public et, en effectuant à partir d'elles une synthèse narrative, faire en sorte que se manifeste, illustrations à l'appui, « une sorte de résurrection du passé ». Aussi fait-il apparaître d'abord, dans son ouvrage, « la puissante organisation consulaire de la ville » ; puis l'on voit naître et se développer la paroisse, avec l'édification de ses églises, la succession de ses recteurs et l'éclosion surprenante, aux quatre coins de la cité, de couvents et d'hôpitaux, dont il nous décrit avec la plus grande précision, le fonctionnement et la vie : l'établissement des Frères Mineurs et l'abbaye d'Obazine qui avait des biens à Martel et dans ses environs, l'hôpital des Templiers et celui du Saint-Esprit, le grand hôpital Saint-Maur et la léproserie... Cette intensité de l'activité religieuse et hospitalière attira des visiteurs célèbres, comme saint Louis, Simon de Beaulieu, Charles le Bel, Philippe de Valois, le duc de Normandie, Louis XI... Pendant la guerre de Cent Ans, ces communautés jouèrent un rôle essentiel et, plus que jamais, la vie religieuse fut étroitement liée à la vie civile, les consuls prenant souvent l'initiative des vœux publics et des processions. Une fois la paix revenue, dans une aisance retrouvée (1460-1560), il fallut restaurer bien des édifices : l'église Saint-Maur, par exemple (1490-1530). Même chose après les affrontements entre catholiques et protestants (1562-1595) : nouvelle restauration de l'église, mais aussi remise en état de l'hôpital Saint-Marc et renouveau religieux : visites pastorales et confréries. Cette renaissance se confirma au XVIIIe siècle et en 1737 un hospice fut créé ; à la veille de la Révolution, il était en mesure de nourrir « 40 à 45 pauvres ». |
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