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2497, "MERLEMONT, WARLUIS, L'ÉPINE et SAINT-ARNOULT (Notice historique et archéologique sur)", "le comte d'Elbée", "2006, réimpression de l'ouvrage paru en 1900", "Format 14 X 20. 114 pages", "15e", "", 4, "L'une des tâches majeures qui incombent à l'historien local et qui lui procurent sans doute une grande joie, est de restituer, voire de recomposer, les terroirs de jadis, fiefs et domaines divers, alors que les lieux et les hommes qui les habitent ont connu de profondes métamorphoses. C'est grâce à l'accueil favorable et à la coopération du comte de Merlemont que l'auteur de cette Notice consacrée à la seigneurie de Merlemont, Warluis, L'Épine et Saint-Arnoult, a pu redonner vie à son passé depuis le XIe siècle, aux événements qui l'ont jalonné, aux hommes qui en ont été les acteurs, aux édifices (château, église, chapelle...) autour desquels l'existence au quotidien s'était organisée et à l'organisation politique, sociale, religieuse, militaire d'autrefois. C'est ce monde à la fois turbulent et ordonné, guerrier et épris de sacré, que, sous la plume du comte d'Elbée, défricheur d'archives inspiré, les habitants de cette jolie région de l'Oise vont retrouver. Le village de Merlemont, en premier lieu, rasé, dit-on, pendant la guerre de Cent Ans et qui, reconstruit ensuite, s'étendait du château à la ferme de la Couture (près de Montreuil), si l'on en croit les dénombrements de 1380, 1546 et 1572. Son église « rustique » où s'exerçait un vicariat avant le XIIIe siècle (notices biographiques sur les vicaires) et son école, très ancienne elle aussi, où l'on enseignait les quatre règles : lecture, écriture, arpentage et déchiffrement des vieux manuscrits. Les seigneurs de Merlemont qui s'y succédèrent (maisons de Bracheux, de Poissy, de Turgis, des Courtils), ainsi que les « seigneurs en partie » et tous les faits essentiels qui les concernèrent. Enfin, la liste des droits seigneuriaux et la délimitation de la seigneurie, les marais de Merlemont, appelés ensuite de Warluis, de Condé et de Merlemont et le vignoble (Philippe Auguste y possédait des vignes), les autres fiefs et les terres enclavées dans la seigneurie.

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