2515, "SAINT-PONS-DE-MAUCHIENS (Histoire de)", "l'abbé Constant Blaquière", "2006, réimpression de l'ouvrage paru en 1899", "Format 14 X 20. 128 pages", "17e", "", 4, "Cet ouvrage, consacré à Saint-Pons-de-Mauchiens par l'abbé Blaquière, est exceptionnel à plus d'un titre : outre la qualité du travail accompli et l'ancienneté des origines du terroir (le néolithique), il n'est pas indifférent de noter qu'il parut peu de temps avant la célébration du IXe centenaire de la bénédiction de l'église de la localité, l'auteur commençant son livre ainsi : « Tout sera bientôt prêt pour cette grandiose journée. Déjà notre vieille église, sans rien perdre de son cachet d'antiquité, s'est revêtue d'un manteau de jeunesse. » Cette ouverture ne signifiait pas pour autant que la monographie en question était une œuvre de circonstance, mais que cette cérémonie religieuse était aussi le salut d'un historien à la pérennité du village. C'est, en effet, au IXe siècle que le premier seigneur de Saint-Pons, l'abbé de Saint-Guilhem, est cité et au Xe siècle que le château, dont « il ne restait que quelques pans de murs » à la fin du XIXe siècle, et l'église (XIIe-XIVe siècles) furent construits. L'histoire de la seigneurie est ensuite retracée jusqu'à la Révolution - « Saint-Pons que l'albigéisme, le jansénisme et la Réforme avaient épargné, ne fut pas à l'abri de ses coups néfastes » - et ses seigneurs successifs sont évoqués, des Guilhem de Montpellier (Xe siècle) à la famille de Faventine (1791), en passant par les évêques d'Agde, les maisons de la Jugie et de Calvisson (...), cette saga seigneuriale étant sans cesse bousculée par les jeux du pouvoir et les faits de guerre et modifiée par des alliances matrimoniales et des transactions immobilières (« la propriété foncière était très divisée »). L'auteur dresse aussi un grand panorama topographique du terroir (village, routes, cours d'eau, sources principales, montagnes, garrigues, cultures...), il décrit en détail l'organisation communale et paroissiale, la période révolutionnaire (« misère, fêtes, sang ») et le rétablissement du culte qui suivit, il évoque, par ailleurs, les personnalités locales marquantes et dresse la liste des curés de 1569 (Jean Cathalan) à 1897 (Constant Blaquière). |
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